Voilà pourquoi nous célèbrons l’Épiphanie avec une fève dans la Galette des Rois

Jésus est né le 25 décembre mais le 6 janvier, les trois Rois mages sont venus voir l’enfant et lui apporter des présents. Plus de deux milles ans après, nous fêtons encore l’Épiphanie mais avec une Galette des Rois et une fève, d’où vient cette tradition?

Le 6 janvier, les trois Rois mages, Melchior, Gaspard et Balthazar, ont suivi l’étoile pour se rendre jusqu’à Jésus le « nouveau roi des juifs ». Ils lui ont apporté de l’or, de la myrrhe et de l’encens. Les Rois mages sont célébrés chaque année à cette date, jour de l’Épiphanie. Mais aujourd’hui, nous fêtons ce jour avec une Galette des Rois à l’intérieur de laquelle se trouve une fève ou un petit santon. La Galette des rois, est une tarte à la frangipane (traditionnellement mais maintenant il en existe à l’abricot, aux pommes, aux poires).

De la brioche?

Plus au sud, les gens mangent des pains briochés à la fleur d’oranger avec des fruits confits. La tarte ou la brioche est divisée en parties égales et chacun choisit un morceau. Dans l’un d’eux se trouve la fameuse fève. Celui qui tombe dessus, est couronné roi ou reine de la journée. Dans certaines régions, il peut même se trouver une reine ou un roi pour l’accompagner durant ce grand jour.

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Mais d’où vient cette idée de fève et de Galette des Rois?

La tradition remonterait à l’époque romaine. Durant les Saturnales, les fêtes qui se déroulent une semaine avec le solstice d’hiver, les maîtres et les esclaves étaient sur un pied d’égalité. Tout le monde mangeait ensemble. Un roi était élu et donnait des gages.

La fève représente aussi le symbole de la fécondité. Elle « fait partie des symboles du solstice d’hiver. C’est le premier légume qui pousse au printemps. Surtout, ce légume, comme l’oeuf, contient un embryon. En ‘vieillissant’, il donne la vie » explique Nadine Cretin, historienne des fêtes spécialisée en anthropologie religieuse.

Si tu veux veux être très traditionnel, tu dois compter une part de plus que le nombre de convive au moment de couper le gâteau. C’était comme cela que les gens faisaient avant. Cette portion supplémentaire, appelée « part du Bon Dieu » était donnée à un pauvre.

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