Deloitte a établi son nouvel « Global City Mobility Index », un indicateur de la mobilité urbaine qui compare 18 grandes villes dans le monde. Plusieurs critères sont pris en compte: la qualité de l’air, le temps annuel passé dans les embouteillages, ou encore la répartition de l’usage des transports en commun, de la voiture et de la marche à pied. Sans surprise, Bruxelles n’est pas au top dans ces dernières catégories. Voici le top 8 des villes où les habitants marchent le plus.
8. Lisbonne, Portugal: 15 % de marche

7. Helsinki, Finlande: 21 % de marche

6. Singapour, Singapour: 22 % de marche

5. Manchester, Royaume-Uni: 28 % de marche

À Manchester, 28 % des trajets se font à pied, mais seulement 2 % se font à vélo. Au contraire, 58 % des déplacements se font en voiture et 10 % en transports publics.
4. Londres, Royaume-Uni: 29 % de marche

Londres est ex-aequo avec Amsterdam au niveau de la marche à pied, mais la capitale anglaise fait moins bien sur l’usage du vélo, qui ne représente que 3 % des déplacements. À côté, 37 % des déplacements se font encore en voiture et 29 % se font en transport en commun.
3. Amsterdam, Pays-Bas: 29 % de marche

Amsterdam est la ville qui se distingue le plus si l’on réunit les catégories marche et vélo. En effet, 29 % des déplacements se font à pied et 32 % à vélo. Au contraire, seuls 20 % des déplacements se font en voiture et 17 % en transport en commun.
2. Berlin, Allemagne: 31 % de marche

1. Paris, France: 46 % de marche

Et en comparaison… Bruxelles: 3 % de marche (16e)

Si l’on ne se base que sur la catégorie de la marche, Bruxelles se classe à la 16e position, ex-aequo avec Melbourne (Australie), Chicago et Los Angeles (États-Unis). Seules les villes américaines d’Atlanta (1 %) et de Columbus (2 %) font pire. Le vélo ne fonctionne pas non plus très bien dans la capitale belge, puisqu’il ne représente que 2 % des déplacements, malgré des pistes cyclables relativement bien développées dans la ville. Au contraire, la voiture pèse 47 % dans la part totale des déplacements et les transports publics 48 %.
Les causes
Les causes? Une couverture insuffisante du réseau des transports en commun dans certaines zones, spécialement en périphérie. Ce qui entraîne un recours élevé à la voiture, et en conséquence une congestion du trafic et une mauvaise qualité de l’air. Est aussi pointé du doigt l’absence de coordination (et de billet de transport commun) entre la STIB, la SNCB, De Lijn et le TEC.
Pour te donner un dernier chiffre hallucinant, le Bruxellois perd, en moyenne, plus d’une semaine de travail (41 heures) par an dans les embouteillages. Ce qui est énorme!