Le Sfinksfestival, à Boechout près d’Anvers, se veut être gratuit, ouvert à tous et accueillant pour les familles. Mais ce samedi soir, 25 demandeurs d’asile ont dû quitter la fête: ils auraient oppressé un groupe de jeunes filles. L’organisation du festival précise cependant qu’il s’agit d’un incident isolé. Aucune plainte n’a (encore) été introduite.
« Plusieurs visiteurs ont signalé aux responsables du festival avoir vu des « attouchements inappropriés » par un groupe d’hommes jeunes, envers quelques jeunes filles », a dit Dirk Depover, à la tête du conseil d’administration de Sfinks, à Het Laatste Nieuws.
« Nos hommes sont donc directement intervenus et ont sorti ces jeunes hommes de la tente en question – The Urban Mad, une sorte de club. Il a été décidé de leur demander de quitter le festival et de se rendre à la police. Visiblement, deux des concernés n’ont pas obtempéré à cette demande de quitter le festival et la police les a alors interpellés ».
Exclure ces demandeurs d’asile du festival est, rapporte encore Dirk Depover, une mesure préventive. Aucune plainte n’a encore été déposée. Aussi, aucun autre incident de la sorte n’avait été signalé dans les jours précédents: il s’agirait donc d’un incident isolé.
Un incident isolé mais…
La police était déjà sur ses gardes. Comme le raconte Johann Wonink, de la zone de police de Minos, la police des zones environnantes avait déjà eu affaire à de tels incidents lors d’autres événements. Ici, elle a évacué les demandeurs d’asile troubles-fêtes, afin de préserver la sécurité du festival et aider les organisateurs. Ils ont été également tous identifiés, au cas où des victimes se manifesteraient dans les jours à venir.
Source: HLN.