On sait que t’en bois trop. Arrête de te mentir.
On est tous passés par là. La boisson énergisante dès 6h du matin, le double expresso à 10 heures et la cafetière vidée (deux fois) au cours de la nuit. Pendant ton blocus, il se peut que t’abuses un peu trop sur la caféine. Bien sûr, on connait tous une Géraldine qui te raconte qu’avec un peu de verveine et de méditation, elle n’a aucun problème à se concentrer sur son syllabus.
Géraldine, cet article n’est pas là pour toi. Pareil pour Kevin qui ne boit que de la prot’ et qui préfère aller à la salle tôt le matin plutôt qu’acheter un RedBull. Il est pour ceux qui mettent sur pause toute indication de santé le temps d’ingurgiter des centaines de pages de matière dans l’espoir d’obtenir un 10 (et des vacances en toute sérénité). D’ailleurs, cet article n’est pas là pour vous faire culpabiliser. Promis. On est juste un peu inquiets, donc on préfère vous prévenir sur les retombées que peut avoir votre consommation.
Un transit qui va te faire la gueule
Tu le sais que le café aide à la digestion. Si t’en bois trop, il risque de t’aider un peu trop, si tu vois ce qu’on veut dire. Oui, cet article commence avec fraîcheur. Sans compter que les brûlures d’estomac, reflux gastriques et autres maux de ventre font partie des désagréments de l’abus de caféine. Tu t’imagines, devant ta copie, à souffrir le martyre tout en essayant – désespérément – de te rappeler de CE chapitre que t’avais passé rapidement en te disant que de toute façon “il allait pas tomber”? Celui que Géraldine et Kevin ont d’office étudié?
Ne plus dormir
On a compris que c’était le but. Mais tu sais combien de temps le café met à agir? 15 à 30 minutes. Mais sais-tu seulement qu’un café pris à 15h peut t’enlever 45 minutes de sommeil une fois la nuit tombée? Bon, on te voit déjà faire tes calculs pour savoir combien de temps il te restera à dormir, mais ce n’est pas parce que tu n’en auras pas envie sur le moment que ton corps ne te fera pas la gueule le lendemain matin. Lui, il en a besoin. Une fois que la fatigue se fait ressentir, privilégie peut-être une sieste plutôt qu’un espresso. Surtout si c’est à minuit.
Tu vas vouloir frapper tout le monde
Le café, ça rend nerveux, y a pas de secret. Quand ton coloc voudra gentiment t’emprunter de la passata pour sa bolognaise, tu risques de vouloir lui mettre une baffe. Pire encore, tu risques de finir par t’énerver sur ton promoteur, ton maître de formation, enfin tous ceux qui vont plus ou moins définir ta réussite – ou non. On le voit, le mail que tu vas envoyer en pleine insomnie en disant que “non, tu ne veux pas refaire ta bibliographie pour la cinquième fois”. Les personnes concernées risquent de ne pas adorer.
Tu connais les crises de panique? T’inquiète, ça viendra
Le souffle qui s’accélère, l’impression que tu vas mourir dans la seconde et/ou que ta vie est vouée à l’échec, un serrement au cœur et le besoin soudain de t’isoler… Bienvenue dans le monde merveilleux des crises de panique. Le café en trop grande quantité, encore plus si t’aimes bien l’additionner d’une – ou de quatre – clopes, encourage le stress et les risques d’anxiété. Donc voilà, c’est pas qu’on s’inquiète pour toi, mais crois-nous c’est pas un moment de plaisir.
Se sevrer , une partie de plaisir
Ok, il y a déjà le moment où tu bois ton café qui peut dégénérer. Mais pour peu que tu habitues ton corps à avoir son litre habituel et que tu décides, post-session, d’arrêter… Prépare-toi à non seulement ressentir le manque, mais aussi à être constipé, à risquer la dépression, l’endormissement impromptu, l’angoisse, des difficultés à te concentrer, et un état grippal. Pas fou quand t’essaies de commencer tes vacances sereinement. Voilà, te voilà fin prêt à te lancer dans la grande aventure de la caféine en connaissant tous les risques que tu encours! Mieux vaut être averti avant de s’enfiler trois percos. Courage, ça va bien se passer. On croit en toi.