Quand Rio redonne de l’espoir: après sa victoire, Marieke Vervoort ne pense plus à l’euthanasie 

Après avoir décroché la médaille d’argent au 400 mètres en fauteuil aux Jeux paralympiques de Rio, Marieke Vervoort a déclaré qu’elle ne voulait pas « mourir tout de suite ». Une nouvelle qui fait plaisir, sachant que l’athlète avait déjà rempli ses papiers pour se faire euthanasier.

Marieke Vervoort, première médaille pour la Belgique des Jeux paralympiques de Rio 2016, a changé d’avis: elle souhaite vivre chaque instant malgré la maladie qui la ronge. C’est une nouvelle pleine d’espoir qu’elle a envoyé au monde car, quelques jours plus tôt, l’athlète annonçait avoir réglé tous les papiers pour effectuer son euthanasie.

En réalité, les papiers pour recourir à l’euthanasie sont prêts déjà depuis 2008. Mais Marieke est une battante et ces papiers sont un genre de sécurité pour les jours où la souffrance ne sera plus tenable. Et aujourd’hui, c’est loin d’être le cas, bien au contraire.

Malgré toutes les douleurs que lui inflige sa maladie, Marieke Vervoort veut encore profiter de tous les moments qu’il lui reste. « S’il est vrai que c’est ma dernière compétition et que les papiers sont prêts depuis 2008 pour recourir à l’euthanasie, je ne veux pas mourir tout de suite, » a-t-elle déclaré.

Les Jeux, c’est fini

Heureuse après avoir décroché la médaille d’argent à Rio, la Flamande de Diest, triple championne du monde, a décrit sa joie d’être au Brésil. « Je suis heureuse d’être au Brésil. » Elle a ensuite confirmé qu’elle n’irait plus en compétition dans les années à venir: « non pas car je n’aime pas le sport, mais car mon corps ne peut plus en faire. Je souffre trop ».

Et de conclure sur les rumeurs concernant son euthanasie après Rio: « S’il est vrai que c’est ma dernière compétition et que les papiers sont prêts depuis 2008 pour recourir à l’euthanasie, je ne veux pas mourir tout de suite. (…) L’euthanasie ne veut pas dire meurtre pour moi mais signifie repos. Je suis en paix et je veux encore profiter de mes amis, de ma famille. »

Sources: Le Parisien
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