Le mois de mai se prépare, et avec lui la semaine de la Pride. Célébration de son identité et revendications pour améliorer la conditions des minorités sexuelles vont revêtir Bruxelles de couleurs arc-en-ciel. Pour mieux comprendre, il est important d’écouter, alors voici 3 podcasts pour te préparer à cette semaine.
Quouïr (Nouvelles Ecoutes) : épisode spécial PMA
Un des enjeux majeurs de la communauté lesbienne aujourd’hui, outre enfin ne plus devoir affronter les gros lourds en soirée qui t’annoncent que « ça ne les dérangerait pas de faire un plan à trois », c’est l’accès à la PMA.
La Procréation Médicalement Assistée est légale en Belgique mais demeure débattue chez nos voisins français, surtout quand il s’agit de laisser les couples lesbiens y avoir recours. Pour mieux comprendre toutes les nuances de ce débat, tu peux écouter l’épisode sur le sujet de Quouïr, le podcast LGBT de Nouvelles Ecoutes. De manière générale, ce podcast te permettra de découvrir les témoignages de personnes queer qui te racontent leur identité, leurs luttes et leur coming-out.
C’est compliqué : J’ai découvert ma bisexualité et je veux vivre une histoire à trois
Souvent, la bisexualité est remise en question. « T’es homo mais tu t’assumes pas », « Tu te donnes un style », « T’expérimentes juste, c’est pas une vraie relation ». Le fait d’avoir une attirance à la fois pour les hommes et les femmes ne plait pas à tout le monde, et est difficile à concevoir pour beaucoup. L’impact de ces préjugés atteint même les personnes concernées, qui ont du mal à assumer pleinement leur identité, un genre de syndrome de l’imposteur de l’orientation sexuelle.
Pour écouter et mieux comprendre, tu peux foncer sur cet épisode du podcast C’est Compliqué (Slate.Fr), qui contient le témoignage d’une jeune fille en plein doute.
Transfert (Slate.fr) : L’histoire d’un secret qui a attendu 10 ans de mariage pour sortir
La dysphorie, terme médical qui désigne le mal-être intérieur vis à vis de son corps pour une personne qui ne s’identifie pas à son sexe de naissance, n’est pas forcément commune à toutes les personnes transgenres. Cependant, ce mal-être, s’il est vécu et qu’il n’est pas reconnu, peut être fatal.
Beaucoup de personnes cisgenres ont du mal à concevoir cette souffrance intérieure. Le mieux à faire est alors d’écouter patiemment, d’accepter plutôt que d’essayer à tout prix de rapporter à soi une expérience qu’on n’a pas vécue. Pour ce faire, tu peux écouter le témoignage de Mathieu, qui raconte, en compagnie de sa femme, le malaise sur lequel il a fini par mettre des mots.