Panique au Japon! Des milliers de sangliers radioactifs sèment la zizanie

Les problèmes subsistes à Fukushima. Et ce ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Suite à la contamination de la zone, des milliers de sangliers prolifèrent dans la région. Les Japonais raffolent de leur chair mais ne peuvent évidemment plus en consommer. Obélix viendra-t-il donc à la rescousse des nippons?

Cinq ans après, la catastrophe nucléaire livre encore son lot de surprises. Et pas toujours là où on pense. L’accident a fait des ravages parmi les hommes, mais d’autres en profitent largement. Maintenant qu’on leur fout la paix, les sangliers se multiplient. En deux ans, ils seraient passés de 3.000 à 13.000 selon le Washington Post. Le hic, c’est qu’ils ont une fâcheuse tendance à s’étendre dans les zones d’habitations et de cultures, et ils se font plaisir les cochons. Les ravages sur les récoltes des agriculteurs sont très importants. Ils auraient déjà coûté presque 80 millions de yens, soit 800.000 euros. C’est du sérieux!

Que faire des carcasses?

Les chasseurs tentent néanmoins de réduire leur population un maximum mais là encore cela pose un certain nombre de problèmes. Que faire des carcasses? Les enterrer contamine le sol lorsqu’elles ne sont pas déterrées par les chiens avoisinants. La meilleure solution reste l’incinération mais peu d’établissement semblent en mesure d’anéantir ces mammifères. Considérant qu’un sanglier moyen pèse 90 kilos, pour venir à bout des 13.000 bêtes, cela représenterait quand même mille tonnes de viandes contaminées…

A l’instar de Tchernobyl, la nature reprend ses droits

Comme après la catastrophe de Tchernobyl, la nature a tendance à reprendre ses droits. Tom Hinton le rappelle au Washington Post: « toute la population animale à doublée dans la zone contaminée en Ukraine. Loups, ours, lynx en ont tous profité. » En réalité, on ne sait toujours pas avec précision l’impact sur la faune et la flore de ces zones. Greenpeace s’en est d’ailleurs inquiété en mars dernier, considérant que l’impact sur les espèces animales et végétales durerait des siècles.

Rappelez-vous, la catastrophe nucléaire à Fukushima c’était ça:

Source: Konbini

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