Ça y est! Les documents sont désormais disponibles pour le grand public. Le consortium de journalistes, dont ceux du journal Le Soir, a mis à la disposition du public un moteur de recherche. Son but: tenter de s’y retrouver dans ces nombreuses sociétés offshores. Attention toutefois à ceux qui seraient trop curieux: toutes les données n’y figurent pas. Un compromis entre intérêt public et respect de la vie privée a prévalu.
Comme annoncé, l’ICIJ vient de mettre en ligne les données de 300.000 sociétés offshores. Ces données sont désormais accessibles aux citoyens via un moteur de recherche. Un moyen simple de s’y retrouver dans près des deux-tiers de ces sociétés enregistrées dans les paradis fiscaux par l’entremise de Mossack Fonseca.
De nombreux documents contiennent des copies de passeport, des numéros de compte et de cartes de crédit ou encore des coordonnées téléphoniques. Et vu qu’il est impossible de supprimer ces données une par une, l’ICIJ a dû faire un choix: pour des raisons évidentes de protection de la vie privée, l’entièreté des documents n’a donc pas été publiée, rapporte le journal le soir.
Comment ces noms sont ils arrivés jusqu’à nous alors?
Les noms liés aux sociétés offshores ne sont, de manière général, pas indiqués directement. C’est là le principe même de ces paradis fiscaux, qui garantissent à leurs clients la plus grande discrétion. Mais ces noms peuvent apparaître sous des formes différentes, par exemples dans des échanges de courriels ou dans des factures, comme le précise encore Le Soir.
Et ces grâce aux nombreux recoupements de ces documents effectués par les journalistes que des noms ont pu être livrés aux oreilles des citoyens. Pour l’ICIJ, ce moteur de recherche est donc un compromis raisonnable entre intérêt public et protection de la vie privée. Quant à savoir si ces révélations auront des conséquences sur ces sociétés, c’est une autre question…
Source: Le Soir