Aïe, c’est le constat qui fait mal. Un enfant âgé de 6 à 9 ans sur trois serait trop gros ou même obèse en Europe. Et d’ici 2025, le nombre d’enfants en dessous de 5 ans qui sont obèses va passer de 41 millions à 70 millions. Conséquence: des maladies inflammatoires qui commencent dès l’enfance.
Un enfant de 6 à 9 ans sur trois est trop gros. En plus, d’ici 2025, le nombre d’enfants obèses âgés de moins de 5 ans va passer de 41 millions à 70 millions Ce sont les constats plutôt inquiétants qui ressortent de l’étude de la United European Gastroenterology (UAG). « J’ai le sentiment que les pays d’Europe du nord et de l’est ont plus d’obèses qu’au sud. C’est probablement dû au climat et au statut socio-économique. Les gens plus pauvres courent de plus grands risques. Ça peut être lié à l’alimentation ou même à l’exercice » explique Michael Manns, le président de l’organisation et professeur de pédiatrie à la Hannover Medical School.
Le problème c’est que 90% des enfants qui sont obèses le seront toujours quand ils deviendront adultes. De manière globale, la population prend 1,5 kg de plus chaque décennie depuis 1975.
Le foie trop gras
Et cette obésité à pas mal de conséquences. La plus grave: la stéatose hépatique non-alcoolique, c’est-à-dire avoir un foie qui est trop gras. C’est devenue la maladie chronique du foie la plus fréquente chez les enfants et les adolescents dans les pays occidentaux. Parfois, elle débute même quand les enfants ont à peine trois ans.
Changer les priorités
La recherche dans le domaine est sous-financée. « Les priorités doivent changer rapidement. Il faut assurer un plus grand investissement dans la prévention, des mesures de diagnostiques fiables et des formations harmonisées » explique Berthold Koletzko, pédiatre à l’Université de Munich.
Source: The Guardian