L’administration de Trump accuse la Corée du Nord d’être derrière la cyberattaque WannaCry du 12 mai dernier. Selon le conseiller à la sécurité intérieure des États-Unis, Tom Bossert, il y a des éléments qui prouvent que les autorités nord-coréennes sont responsables de cette affaire.
Le 12 mai dernier, une cyberattaque lancée via un logiciel malveillant surnommé WannaCry avait affecté des centaines de milliers d’ordinateurs dans 150 pays. Le système informatique du service de santé britannique, NHS, a été complètement paralysé pendant plusieurs jours. Pareil pour la compagnie automobile Renault ainsi que la compagnie de distribution des colis FedEx.
En octobre, les autorités britanniques ont accusé la Corée du Nord d’être derrière cette attaque. Maintenant, c’est au tour des États-Unis. Ils ont officiellement accusé lundi les autorités nord-coréennes d’être à l’origine de cette attaque.
Des preuves?
Le conseiller à la sécurité intérieure, Tom Bossert a expliqué dans le Wall Street Journal que cette cyberattaque a coûté des milliards et que la Corée du Nord en est “directement responsable”. « Il ne s’agit pas d’une accusation lancée à la légère. Elle est fondée sur des preuves. Nous ne sommes pas non plus les seuls à le penser. D’autres gouvernements et compagnies privées sont d’accord avec nous », a rappelé le conseiller.
Tom Bossert a ensuite expliqué que les autorités américaines allaient “faire pression” sur la Corée du Nord afin de limiter ses capacités à “mener des attaques informatiques ou autres”. Selon le Whashington Post, un responsable américain a déclaré que l’administration de Trump va faire appel à ses alliés afin de lutter contre les cyberattaques de la Corée du Nord. L’équipe de Trump va aussi faire appel au Conseil de sécurité des Nations Unies afin d’envisager les sanctions possibles.
Une surprise?
Le gouvernement de Trump n’est en tout cas pas le premier à accuser la Corée du Nord d’avoir commis cette cyberattaque. L’éditeur américain d’antivirus Symantec avait déjà pointé du doigt le groupe de pirates informatiques Lazarus, soupçonné d’entretenir des liens étroits avec la Corée du Nord.
Le conseiller devrait donner plus de détails durant une conférence de presse censée avoir lieu mardi matin aux États-Unis.
Les relations entre les States et la Corée du Nord ne vont donc certainement pas s’améliorer.