Le mimikaki ou quand se faire curer les oreilles devient un plaisir coupable

Si tu ne connais pas encore le mimikaki, tu vas être surpris! Derrière ce mot japonais se cache en fait une pratique plutôt surprenante: celle de se faire curer les oreilles, la tête posée sur les genoux d’une femme. Si ce nettoyage n’a rien de sexuel de prime abord, il possède toutefois une dimension érotique certaine. On est loin de nos bons vieux cotons-tiges!

Le Mimikaki, ça vient de « mimi », qui veut dire oreille et de « kaki » qui signifie nettoyage. Tu l’auras compris, cette pratique consiste à te faire nettoyer les oreilles. Ce nettoyage un peu particulier se fait à l’aide de piques d’une dizaine de centimètres, appelés « mimikaki », et au Japon, tu peux en trouver pour sous toutes les formes: en bambou, en bois, en métal, équipé d’un plumeau ou encore d’une lampe LED, la tige est cependant toujours recourbée de la même manière au bout afin de racler facilement ta cire d’abeille!

Une cire d’oreille particulière

Les Japonais ont adopté cette outil pour se laver le tympan pour la simple et bonne raison que leur cire d’oreille présente une forme bien particulière. Elle est sèche et floconneuse, non grasse et humide. Bref, avec une telle texture de cérumen, rien de mieux qu’un mimikaki pour se la curer.

Des salons spécialisés

Mais se faire curer les oreilles ne procure pas le même plaisir quand c’est quelqu’un d’autre qui le fait pour toi! Du coup, au Japon, ce sont des femmes aux allures de geishas qui s’adonnent à cette corvée, pour le bien-être des monsieurs. En fait, il existe même des salons spécialisés avec des prix allant de 2000 à 30.000 yens (soit environ 20€ à 250€), pour la demi-heure. En général, la séance commence par un lavage d’oreille, suivi d’un massage des oreilles, de la nuque et des épaules et termine par un nettoyage encore plus plus méticuleux de l’oreille. C’est à Akihabara, le quartier des cafés à thème, qu’on retrouve pas mal de ces salons.

Entre massage et prostitution

Et même si, c’est avant tout purement hygiénique, le mimikaki était traditionnellement, un soin réalisé par la mère de famille pour ses enfants. Mais avec ces salons, le mimikaki a pris une autre dimension. Le fait de poser sa tête sur les genoux d’une belle inconnue et de se laisser aller pendant une trentaine de minutes vient compléter la gamme des plaisirs qu’offre le Japon, surtout que ce sont bien souvent des hommes, en manque d’affection qui s’y rendent.

Voici à quoi ressemble le Mimikaki:

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