Est-ce le premier d’une longue série? Il n’aura en tout cas pas fait long feu. Moins d’un mois après être entré en fonction, le conseiller à la sécurité américaine Michael Flynn a quitté ce lundi l’administration Trump. Il était suspecté d’avoir eu des relations troubles avec la Russie.
Cela ne fait même pas un mois que l’équipe du président américain Donald Trump est entré en fonction que les départs commencent déjà. Après le renvoi de la ministre de la Justice par intérim Sally Yates, c’est au général Micheal Flynn de quitter le navire.
Cela faisait quelques jours que les soupçons sur Flynn prenaient de l’ampleur. Le conseiller à la sécurité nationale était accusé d’avoir eu des contacts avec le Kremlin durant la campagne de Donald Trump. Le président des États-Unis devait évaluer la situation et… le franc est tombé: Flynn doit démissionner.
Le ministère de la Justice américain le suspectait d’être vulnérable au chantage de la Russie, ce qui aurait été plutôt problématique vu sa fonction. « J’ai présenté des excuses sincères au président et au vice-président, et ils ont accepté mes excuses », a écrit Flynn dans sa lettre de démission.
Pression des démocrates
Michael Flynn est un ancien général, connu pour ses positions islamophobes et sa vision dure de la politique. Mais c’était surtout un proche de Trump qui l’avait soutenu durant sa campagne présidentielle. Malheureusement pour sa carrière, Flynn avait déjà défendu un rapprochement entre Moscou et Pékin.
Ça n’a pas plus aux Démocrates. Pointé par ces derniers pour avoir eu des conversations avec l’ambassadeur russe Sergey Kislya à propos des sanctions contre la Russie, Flynn a été obligé de quitter son poste. Il avait d’abord nié puis il a fini par avouer que des discussions auraient peut-être pu avoir lieu. Le général à la retraite Joseph Kellogg devrait le remplacer par intérim.
Sa lettre de démission:
Breaking: text of Flynn's resignation letter pic.twitter.com/KGue1cJFzL
— Zeke Miller (@ZekeJMiller) 14 février 2017