Voilà une délicieuse conséquence au Brexit: le whisky écossais attire plus que jamais. La livre sterling a perdu de sa valeur et l’alcool est moins cher qu’avant. Du coup, les ventes montent en flèche, entre 30 et 40% même dans un magasin de Londres. Du jamais vu! Les amateurs de ce régal en profitent. Pourquoi s’en priver d’ailleurs?
Les Britanniques ont voulu sortir de l’Union européenne et ils l’ont eu. Mais ils doivent aussi en payer le prix. La livre sterling a perdu 10% de sa valeur. Et grâce à ça, le whisky écossais est soudainement bien moins cher pour tous les amateurs de ce délicieux liquide doré. Du coup, les touristes et ceux qui raffolent d’un petit verre de temps en temps ne se font pas prier pour en acheter.
Dans le magasin « Whisky Exchange » de Londres, on n’a « jamais vu ça« . Il faut avouer que les ventes augmentent de manière considérable: entre 30 et 40%. Santé! Prenons un exemple: le 22 juin dernier, une bouteille de Arran 2000 coutait 105 livres dans ce même magasin de la capitale. Aujourd’hui, au Whisky Echange, vous la trouverez au prix de 93,18 livres. Et si vous optez pour un Glen Grant de 1968, vous débourserez un peu plus de 646 livres alors qu’il était à 728 avant le Brexit.
Une bonne nouvelle pour les Écossais. Il faut dire que leur whisky est un produit d’exportation emblématique. Et le plus important même pour l’économie alimentaire britannique. Ce n’est pas pour rien que ce célèbre whisky représente plus de 4 milliards de livres de recette par an.
Si les producteurs de whisky craignaient que le Brexit ait un impact négatif sur leur vente, ils sont soulagés du contraire. Malgré la concurrence du whiskey irlandais et du bourbon américain, les touristes apprécient toujours le whisky écossais, si pas plus que jamais. Et s’ils craignent que les buveurs de l’UE préfèrent déguster un bon whisky d’ailleurs, il restera toujours des amateurs ailleurs dans le monde.
Santé, 乾杯, cheers, هتاف, prost!