On en parle depuis plusieurs semaines: Netflix nous concocte un abonnement moins cher, mais comportant des publicités. Si cette nouvelle offre était attendue pour 2023, elle devrait finalement arriver dans quelques semaines. Tout ça pour efficacement faire face à la concurrence.
Selon les informations récoltées par Variety, Netflix va accélérer les choses et sortir son abonnement moins cher, mais avec publicités plus tôt que prévu. L’objectif: devancer Disney+. En effet, Disney compte lancer une offre similaire le 8 décembre prochain.
Du coup, Netflix aurait coché la date du 1er novembre pour lancer son nouvel abonnement. Contrairement à ce qu’avaient annoncé Ted Sarandos et Reed Hastings, les deux co-PDG de Netflix. Ceux-ci évoquaient une sortie courant 2023.
Ça s’active en coulisses
Netflix n’a pas encore confirmé cette information. La plateforme a simplement informé Variety qu’ils étaient « encore en train de décider comment déployer cette nouvelle formule, sans qu’aucune décision n’ait été prise ». Cela dit, le Wall Street Journal a obtenu des informations intéressantes qui indiquent que Netflix a déjà demandé aux annonceurs de soumettre leurs offres cette semaine pour ajouter des pubs sur la plateforme.
On ne va pas rentrer dans les détails mais Netflix demanderait bien plus d’argent qu’habituellement pour de la publicité web. En gros, le service demanderait aux annonceurs de prévoir un budget de 10,1 millions d’euros par an. Selon Netflix, ce serait rentable pour tout le monde puisqu’ils espèrent fidéliser 500.000 nouveaux abonnés grâce à cette nouvelle offre d’abonnement. Pour rappel, cet abonnement couterait entre 7 et 9 dollars, sans doute 7,99 euros chez nous.
Dans un premier temps, les annonceurs pourront acheter des emplacements de pubs attachés aux 10 plus grandes séries Netflix, les plus regardées. Par contre, détail important: il ne sera pas possible de géolocaliser la diffusion ni programmer leurs spots en fonction de l’âge, du sexe, du comportement d’écoute ou de l’heure de la journée. Les publicités, du moins dans un premier temps, ne seront donc pas ciblées.