La pression monte: la Belgique va avoir maximum 60 jours pour livrer Puigdemont à l’Espagne

Le parquet espagnol demande un mandat d’arrêt européen à l’encontre de Carles Puigdemont, président déchu de la Catalogne. Concrètement, la Belgique devrait le remettre aux autorités espagnols d’ici dix à soixante jours. 

L’Espagne hausse le ton. Le parquet a officiellement demandé un mandat d’arrêt européen pour faire extrader Carles Puigdemont, indique la RTBF. L’ex-président catalan et treize de ses conseillers étaient censés comparaitre ce jeudi suite à leur volonté de créer un État catalan indépendant.

Si huit d’entre eux se sont bien présentés aujourd’hui, Carles Puigdemont et quatre de ses ministres sont toujours à Bruxelles depuis lundi pour fuir un procès qu’ils qualifient de « politique ». Ils fustigent aussi les peines encourues puisque, selon les cas, certains risquent jusqu’à 30 ans de prison.

En attendant, Puigdemont a confirmé mercredi soir qu’il ne rentrerait pas en Espagne. D’où le mandat européen requis à son encontre.

Entre dix et soixante jours

Et maintenant, que va faire la Belgique? La RTBF a contacté Maxime Chomé, un avocat pénaliste. Pour lui, deux cas de figure se présentent aux autorités belges: « Soit Carles Puigdemont accepte son extradition et sa remise devrait intervenir dans les dix jours. Soit il refuse son extradition et là, il y a un délai de 60 jours dans lequel les autorités belges doivent remettre Carles Puigdemont aux autorités espagnoles. »

Selon toute logique, même si Bart De Wever a promis qu’il ne laisserait pas tomber son « ami », la Belgique devrait obtempérer. Elle a d’ailleurs répété que son seul interlocuteur était l’Espagne.

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