« Je perds la boule complètement »: Stromae donne de ses nouvelles et elles ne sont pas rassurantes

Stromae ne va pas beaucoup mieux. Deux ans après être tombé malade à cause d’un traitement contre le paludisme, le chanteur en ressent toujours les contrecoups. Et il n’est pas prêt non plus de revenir sur scène si on l’écoute…

Non, Stromae ne va pas beaucoup mieux. C’est ce que le chanteur explique dans une interview croisée avec Karl Lagerfeld accordée à Libération. La faute à cette foutue maladie chopée lors de sa tournée en Afrique en 2015 à cause d’un médicament contre le paludisme. À l’époque, il avait dû être hospitalisé et rapatrié d’urgence en Europe. Et s’il se voulait rassurant il y a quelques mois, Stromae l’avoue: il a rechuté et ça ne va pas très fort actuellement.

« C’est vraiment pas chouette »

« Pour être honnête, j’ai été hospitalisé, donc là je suis encore un peu sous traitement, et c’est pour ça que je me réveille tard », explique-t-il. « J’ai fait une réaction au Lariam, un antipaludique, super super grave. J’ai fait une décompensation psychique. Je perds la boule complètement. C’est vraiment pas chouette. J’ai fait une rechute il n’y a pas longtemps. Alors je ne m’impose pas d’horaires compliqués. »

Et quand Karl Lagerferl lui demande quels sont les symptômes de cette maladie, le chanteur belge ajoute: « Ça tourne dans la tête, et on a de grosses crises d’angoisse ». Et du coup, sa vie est totalement différente. Ses journées « généralement, elles commencent à midi. J’écris la nuit ». « En dehors de ça, je suis assez facile à vivre. Je fais de la musique le soir, la nuit. Je n’aime pas qu’on me dérange au téléphone. »

Un jour de retour sur scène?

La grande question est: est-ce que Stromae refera danser un jour le monde entier avec ses chansons? Difficile de le dire. Il n’a toutefois pas tiré un trait sur la musique comme il l’avoue: « Je continue d’en faire chez moi mais je n’ai plus trop envie de sortir, par rapport à la notoriété. Je me mets en retrait ». Quand à refaire des concerts, il est moins emballé: « J’ai aimé mais plus maintenant. J’en ai fait trop: 210 en deux ans. C’était trop ».

Avec son état de santé, difficile dans tous les cas de l’imaginer de retour sur scène. Mais qui sait, quand il ira mieux, peut-être que celui qui veut qu’on l’appelle juste « Paul » (son vrai prénom) désormais fera son grand come-back.

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