Le régime syrien en remet une couche! Ce lundi, à l’aube, les frappes aériennes sur la ville d’Alep ont recommencé de plus belle. Des bombardements ont touché des quartiers très peuplés de la deuxième ville syrienne alors que John Kerry tente désespérément de rétablir le cessez-le-feu à Genève… Et c’est à nouveau la population qui trinque!
Bashar al-Assad, bourreau de sa population, a ordonné de nouvelles frappes sur la ville d’Alep. Il prétend répondre à des bombardements d’artillerie lourde des rebelles sur la partie ouest de la ville, aux mains du régime du dictateur.
Depuis la reprise des hostilités le 22 avril, le conflit a fait plus de 250 morts parmi les civils dont une cinquantaine d’enfants. Les raids aériens du gouvernement Assad sont pourtant en total contradiction avec le traité rentré en vigueur le 27 février visant à instaurer une trêve. Et Bashar n’en est pas à son premier coup d’essai.
Reprise des négociations autour de John Kerry
Selon un correspondant de l’AFP, des quartiers dont le très peuplé al-Qasr ont été touchés, même si on n’en connait pas encore le nombre de victimes. Mais devant le carnage qui se déroule à Alep, les États-Unis veulent accélérer la reprise des négociations pour rétablir le cessez-le-feu. John Kerry doit d’ailleurs rencontrer à Genève Staffan de Mistura, émissaire de l’ONU pour la Syrie, ainsi que des ministres de pays arabes. Les alliés russes du régime syrien seront également déterminants dans ces négociations.
De l’extérieur pourtant, on a vraiment l’impression que les régimes russes et syriens se moquent des accords du 27 février. Quoiqu’il advienne de Bashar al-Assad, la population ne peut plus être la cible de ce conflit. Pour rappel, depuis son déclenchement en 2011, quelques 270.000 syriens et étrangers sont morts dans les combats, sans compter que la moitié de la population (près de 10 millions de personnes) a été poussée à fuir le pays. Un pays en ruine, abandonné sur le terrain par la communauté internationale… qui négocie.
Source: RTBF