En Inde, les jeux vidéo ne sont pas très bien vus. D’ailleurs, plusieurs titres sont interdits comme c’est le cas notamment de PlayerUnknown’s Battleground (PUBG). Ce n’est pas des blagues car récemment, 10 jeunes ont été arrêtés pour avoir joué à ce battle royale qui rend violent.
Cette semaine, 10 jeunes ados ont été interpelés en Inde parce qu’ils jouaient à PlayerUnknown’s Battleground (PUBG), le battle royale concurrent de Fortnite. Car oui, dans l’État du Gujarat, dans l’ouest du pays, les autorités ont interdit aux citoyens de jouer à ce genre de jeux car ils favoriseraient les comportements violents: « À cause de ces jeux, l’éducation des enfants et des jeunes est affectée et cela influe sur leur comportement, leurs manières, leurs propos et, d’une manière générale, sur leur développement personnel. »
Bon au final, les 10 ados n’ont reçu qu’un simple avertissement et ont été relâchés. Par contre, on a du mal à suivre la logique des autorités indiennes car elle applique le concept d’un poids deux mesures en fonction du jeu. Par exemple, Fortnite est autorisé dans cet état contrairement à son concurrent PUBG. C’est d’autant plus étrange que les deux titres ont été soutenus en Asie par le géant chinois de l’Internet, Tencent, une entreprise multinationale qui est d’ailleurs le second actionnaire respectif de Bluehole (PUBG) et d’Epic Games.
On peut sans doute se dire que Fortnite mérite un traitement de faveur grâce à ses graphismes moins réalistes et à son absence de sang. Cependant, le principe reste le même: tuer ses adversaires.
Pour reprendre le commentaire de @Baptross "Quelle époque…" https://t.co/6ZcHwPgyeJ
— Panthaa (@Panthaa) 15 mars 2019