Hong-Kong ressemble toujours à une zone de guerre. Les manifestations font toujours rage et la répression policière toujours plus violente. Et en Chine, la propagande anti Hong-Kong bat son plein. Une propagande qui s’étend jusqu’au monde des jeux vidéo.
2 camps. Le premier milite pour le maintien de son indépendance, il est représenté par les manifestants hongkongais. Le deuxième cherche à intégrer Hong-kong à son territoire, c’est la Chine. Les affrontements entre les deux camps sont quotidiens dans cet état, toujours indépendant, situé au sud de la Chine.
Et du côté du gouvernement chinois, on a depuis longtemps lancé une propagande anti Hong-Kong. D’ailleurs, en Chine, il est possible de jouer à un jeu un peu spécial et surtout très borderline. Ce jeu, sobrement intitulé Everyone Hit the Traitors ou Tout le monde frappe les traitres en français, consiste à tout simplement tabasser des manifestants hongkongais à coups de batte de baseball.
Jeu, propagande ou les deux?
Plus qu’un jeu, c’est avant tout un outil de propagande puisque sur l’un des écrans de jeu, on peut tout simplement lire « Hong-Kong fait partie de la Chine et les puissances extérieures n’ont pas à s’en mêler », comme l’a repéré Abacus.
Ce jeu est déjà joué sur tout un tas de plateformes de Weibo, l’équivalent chinois de Facebook. C’est un peu comme si Facebook proposait à ses utilisateurs de jouer à un jeu où l’on peut tabasser des Gilets Jaunes. Oui, c’est assez horrible.
On observe donc un nouveau cas de l’implication du monde vidéoludique dans les manifestations hongkongaises. Par exemple, Blizzard avait interdit à un joueur d’Hearthstone d’afficher son soutien aux manifestants. En novembre, un jeu VR est sorti où le joueur doit éviter les balles et lacrymogènes lancées par les forces de l’ordre en plein Hong-Kong.