Et si Elon Musk séparait Starlink de SpaceX pour préparer une introduction en bourse ? « Ce serait logique »

Alors qu’Elon Musk sort tout juste d’un bad buzz au sujet du coût – trop élevé, selon lui – du déploiement de son réseau Internet en Ukraine, des rumeurs autour d’une introduction en bourse de Starlink (re)font surface. Cette manœuvre pourrait être nécessaire pour permettre des investissements massifs.

Dans un rapport publié ce mardi, le cabinet d’analystes technologiques CCS Insight indique que Starlink pourrait être séparé de SpaceX en vue d’être introduit en bourse. Une opération qui pourrait même être réalisée rapidement, d’ici 2025.

« Nous pensons que c’est parfaitement logique », a déclaré Ben Wood, chef de la recherche chez CCS Insight, dans une interview à CNBC. « Starlink va avoir besoin d’investir massivement ». Un argent qui servirait à étendre la constellation de satellites du service d’Elon Musk, afin d’en faire « l’acteur incontournable du haut débit par satellite« .

Musk a justement dit le contraire

Si cette analyse peut sembler pertinente, il faut toutefois savoir qu’elle est en contradiction avec les plans d’Elon Musk. Ou en tout cas ceux qu’il a récemment dévoilés aux employés de SpaceX. Dans un courriel envoyé en juin dernier, il leur a dit qu’une introduction en bourse de Starlink avant 2025 était « peu probable ». Selon l’homme le plus riche du monde, il faut d’abord attendre que Starlink soit « dans une situation de navigation douce » avec « une bonne prévisibilité » avant de le faire entrer en bourse.

Les derniers commentaires de Musk ne doivent toutefois pas être pris pour argent comptant, tant le milliardaire nous a habitués à changer d’avis du jour au lendemain – littéralement – sur d’autres sujets au moins tout aussi importants.

CNBC note aussi que le patron de Tesla et SpaceX avait déjà déclaré il y a quelques années qu’une introduction en bourse de Starlink pourrait survenir bien plus tôt. En 2019, par exemple, il avait estimé qu’une telle opération pourrait être menée « dans les trois années à venir ». Une estimation qui, jusqu’à preuve du contraire, n’a toujours pas été rendue concrète.

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