Cette anecdote nous vient tout droit de Tokyo et est apparemment très sérieuse: en avril dernier, une patiente d’un trentaine d’années qui devait passer sur le billard a déclenché un début d’incendie dans la salle d’opération. La jeune femme a été brûlée sur une grande partie du corps. Aujourd’hui, on apprend que le matériel médical n’était pas en cause: l’origine du feu provenait des flatulences de la patiente…
La Tokio Medical University vient de publier un rapport expliquant que les flatulences d’une patiente avaient créé un début d’incendie. L’opération s’est déroulée en avril dernier dans un hôpital de la capitale nippone selon le Asahi Shimpun, dans des faits rapportés par Slate.fr.
Les chirurgiens étaient en fait occupés à réaliser une opération délicate qui consistait à diriger un laser près du col de l’utérus de la patiente. Le contact de ce laser avec un pet de la jeune femme a mis feu à son corps et à la table d’opération. « Lorsque les gaz intestinaux de la patiente se sont introduits dans la chambre d’opération, le contact avec l’irradiation du laser a mis le feu, même les draps chirurgicaux ont pris feu », peut-on lire dans le rapport.
Le truc moins drôle c’est que la patiente a été brûlée sur une grande partie du corps, dont les jambes et sa taille. Mais un comité d’experts est formel: il n’y avait pas de substance inflammable à l’intérieur de la salle d’opération et l’équipement fonctionnait parfaitement.
Le pet et l’être humain
Un homme pète en moyenne 10 à 20 fois par jour. Même si Slate note que la moyenne se situe plus à 12 pour les hommes et à 7 chez les femmes. Au total, une personne en bonne santé expulse entre 0,4 et 2,5 litres (!) de gaz dans l’air par jour selon la bouffe qu’elle ingère.
Mais c’est quoi un pet finalement? C’est de la chimie, avant tout. Il s’agit d’un gaz principalement constitué d’hydrogène, de dioxyde de carbone, de méthane et d’environ 0,1% de gaz sulfureux. C’est ce dernier qui est responsable des mauvaises odeurs.
En espérant que tout cela t’aura été instructif…