Checke à quel point tes poumons morflent: une application sur la qualité de l’air à Bruxelles est maintenant disponible

Bonne nouvelle pour tes poumons, une application qui évalue en temps réel la qualité de l’air dans la capitale est maintenant disponible sur l’App Store et sur Google Play. On t’explique comment t’en servir.

Comme cela arrive plusieurs fois sur l’année, le pic de pollution a été atteint ce mercredi, et ce dans les trois Régions du pays: en Wallonie, en Flandre et à Bruxelles. Cela signifie que la qualité de l’air est mauvaise en raison des conditions météorologiques qui empêchent la dispersion des polluants. On parle cette fois des polluants aux particules fines, mais en été ce sont plus souvent les concentrations d’ozone dans l’air qui sont incriminées.

Il faut avouer que pour quiconque n’ayant pas suivi un master en météo, tout ceci est du charabia. Mais ce charabia n’enlève rien au fait que tes poumons en prennent plein la tronche. Pour mieux t’en rendre compte, Bruxelles Environnement a développé depuis peu une application mobile sur laquelle tu peux suivre en temps réel les évolutions des concentrations de polluants dans l’air de la capitale.

Tu peux dès à présent télécharger l’app Brussels Air sur l’App Store et sur Google Play. Voici quelques astuces pour comprendre comment l’utiliser.

Une fois installée sur ton smartphone, tu tombes directement sur cette page d’accueil

Brussels Air/Capture d’écran
Cette échelle de couleurs t’indique la qualité de l’air dans la capitale en temps réel. Pour l’instant, le niveau de pollution, ce jeudi à 6 heures, est orange, ce qui signifie « très médiocre ». En d’autres termes, cela veut dire que nous sommes toujours sous un pic de pollution aux particules fines. Un petit message sous cet indicateur t’explique en quoi consiste l’alerte de pic de pollution et te donne également quelques tips pour jouer un rôle dans l’amélioration de la qualité de l’air (éviter de faire des feux de bois, diminuer la température au boulot et à la maison, privilégier les transports en commun, etc.). En cliquant sur l’option « semaine dernière », tu peux comparer ces données à celles des heures et jours précédents.

En cliquant sur l’un des quatre boutons dans le bas et en choisissant « stations », tu peux avoir une vue d’ensemble des différents polluants présents dans l’air

Brussels Air/Capture d’écran
Tu remarques donc que la concentration d’ozone est « excellente », le dioxyde d’azote est « bon », les particules sont « assez bonnes » et le monoxyde d’azote n’est pas préoccupant. Par contre, les concentrations de particules fines sont « médiocres ». C’est à cause de celles-ci que l’on parle actuellement de pic de pollution.

En cliquant sur le troisième bouton du bas « polluants », tu as une vue d’ensemble sur les différentes concentrations qu’affichent les stations de surveillance dans la capitale

Brussels Air/Capture d’écran
Ces dernières 24 heures, c’est à Schaerbeek que la concentration de particules fines était la plus mauvaise.

Tu peux également changer la localisation

Brussels Air/Capture d’écran
En Région Bruxelloise, il existe 9 stations de surveillance qui évaluent en temps réel l’évolution de la qualité de l’air: Arts-Loi II, Berchem-Sainte-Agathe, Uccle, Sainte-Catherine, Naval Port, Ixelles, Woluwé-Saint-Lambert et Meudon Parc.

Et enfin, le dernier bouton du bas te donne plus d’informations, notamment sur les seuils d’alerte

Brussels Air/Capture d’écran
En hiver, les pics de pollution sont généralement liés à des concentrations problématiques de particules fines et de dioxydes d’azote, alors qu’en été, on parle plus souvent de pics d’ozone.

Tu sais maintenant quand et pourquoi tu ne respires pas bien à Bruxelles!

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