Ces 7 choses que tu ignorais sans doute sur Marine Le Pen

La candidate du Front National a beau faire la Une de tous les journaux, on ne la connait pas forcément toujours bien. Pourtant, Marine a déjà vécu pas mal d’expériences en dehors de sa vie politique. On revient sur 7 faits qui ont marqué la native de Neuilly-sur-Seine.

1. Marine s’appelle en fait Marion

Son vrai nom c’est Marion Anne Perrine. Mais assez rapidement, le couple Le Pen a quelques regrets et opte pour Marine.

« Je m’étais un peu précipitée au moment où nous avions choisi, et finalement, j’ai préféré Marine en raison de ses yeux bleus », explique aujourd’hui sa mère, Pierrette Le Pen, dans La Politique malgré elle, des propos repris par Franceinfo. Marion Maréchal-Le Pen a donc son prénom en commun avec sa tante. Même si tout semble les diviser pour l’instant.

2. Elle a survécu à un attentat à la bombe à l’âge de 8 ans

C’était au domicile parisien de son papa: Jean-Marie Le Pen. Marine s’en sort avec quelques égratignures dues aux éclats de verre.

Ses deux sœurs qui dormaient près d’elle sont indemnes. C’était en 1978 et Jean-Marie suscitait déjà la haine contre lui.

3. Elle a quitté le domicile familiale à cause d’une dispute de chien et chat

Marine Le Pen, « la candidate du peuple » vient d’une famille plus qu’aisée. En témoigne la résidence familiale qu’elle a quittée en 2014 pour une histoire de chat et de chien. En effet, le doberman de Jean-Marie Le Pen a bouffé une des chattes bengalaises de Marine. Le mauvais coup de trop.

Bon, c’est surtout qu’il est difficile de parler au nom du peuple dans une villa de 430 mètres carrés avec un demi-hectare de terrain, le tout surplombant la ville de Paris. Elle vit maintenant à La Celle-Saint-Cloud et ne croise donc plus son papa (il y a toujours son bureau), sa sœur et sa mère qui y vivent actuellement.

4. Sa relation très difficile avec sa mère

En parlant de sa maman justement. Marine a très mal vécu le divorce de ses parents quand elle avait 17 ans. L’événement avait pris une tournure médiatique à l’époque. Pierrette Le Pen était partie se cacher avec son amant dans la banlieue de Toulouse. Mais ce n’était alors qu’un début.

Pierrette se confie d’abord dans la presse sur le patron du FN. Elle avait par exemple l’habitude d’appeler Jean-Marie Le Pen « Tonton Dolphy » en référence à Adolf Hitler. Franceinfo indique que tout part en vrille ensuite au sein du couple Le Pen: « Le conflit conjugal tourne au glauque. Pierrette est partie avec l’œil de verre de rechange de Jean-Marie Le Pen, alors que lui a gardé l’urne funéraire de la mère de son ex. » Ok…

Ultime pied de nez à Jean-Marie, la mère de Marine décide de poser nue dans Playboy par représailles. L’ancien patron du FN avait donné au préalable une interview à charge pour le magazine Lui. Du coup, Marine ne voit plus sa maman pendant 15 ans. « Aujourd’hui, après ces photos, nous ne pouvons plus la considérer comme notre mère. C’est pire que de la perdre vraiment », lâche à l’époque Marine Le Pen dans Paris Match. Elles sont maintenant réconciliées grâce à la sœur aînée de Marine.

5. Marine Le Pen, cette clubbeuse

Marine préfère aujourd’hui vendre son image de mère de famille (elle a trois enfants d’un précédent Mariage). Mais à l’époque, la jeune Marine défilait sur les dancefloors les plus huppés de la capitale. De garçon manqué, elle s’est transformée en véritable « night-clubbeuse », d’après Paris Match.

C’est en tout cas ce qu’affirment certains témoins: « Marine a toujours aimé se pavaner dans des boîtes au milieu des célébrités », raconte dans La Politique malgré elle Marie d’Herbais, l’une de ses meilleures amies à l’époque. Franceinfo répercute un autre témoignage dans ce sens: « Ça se voyait qu’elle aimait faire la fête sur des rythmes érogènes », explique dans le même livre Hubert Boukobza, ancien patron d’une boîte de nuit branchée.

6. Marine Le Pen a défendu des sans-papiers

Entre 1993 et 1995, « j’ai été arrêté sept fois dans sept départements différents. De Pontoise à Paris, de Nanterre à Marseille et à chaque fois, elle s’est déplacée. Si ça n’avait pas été elle, j’aurais au moins fait de la prison ». Ce témoignage, qu’on retrouve également dans le livre, c’est celui de l’Algérien Nour-Eddine Hamidi, qu’elle a défendu à plusieurs reprises.

En fait, Marine se porte volontaire pour assurrer les permanences de comparutions immédiates. Elle est donc amenée à défendre beaucoup de sans-papiers et d’immigrés clandestins. « Je ne vois pas la contradiction », disait-elle dans l’Express en 2015.

7. Elle a perdu 12 kilos depuis le début de la campagne 2017

Après les fêtes de fin d’année, l’équipe de campagne a indiqué à la presse que la candidate du Front National avait perdu 12 kilos. De quoi lui donner bonne mine pour attaquer la dernière ligne droite en 2017. Ça nous rappelle un certain Bart De Wever, dans d’autres proportions.
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