Cela fait déjà trois mois que les attentats de Paris ont eu lieu, et l’enquête suit toujours son cours. Mais le mystère plane toujours: l’ADN qui figure sur la ceinture d’explosifs retrouvée à Montrouge dix jours après les attaques n’est pas celui de Salah Abdeslam.
En décembre dernier, CNN avait avancé que la ceinture lui appartenait, mais cette information n’avait jamais été confirmée par la police française.
D’après le résultat des analyses ADN, cette ceinture présente cependant des traces de Bilal Hadfi, l’un des kamikazes du Stade de France à Seine-Saint-Denis. Bilal Hadfi n’avait pas pu entrer dans le stade mais s’était fait exploser à ses abords, alors que la France jouait un match contre l’Allemagne.
Mais une nouvelle zone d’ombre apparaît au tableau: sur la ceinture explosive de Brahim Abdeslam, le frère de Salah, les enquêteurs ont découvert les traces d’un autre ADN, inconnu cette fois.
D’autres complices sont encore dans la nature
Cet ADN a aussi été retrouvé dans l’une des planques des terroristes, à Auvelais (près de Namur). Il pourrait peut-être s’agir de l’artificier des terroristes; cela ferait donc un autre complice à épingler au tableau.
Les résultats des analyses ADN viennent donc brouiller les pistes et épaissir le mystère alors que Salah Abdeslam et son complice Mohammed Abrini restent toujours introuvables. Comme Jan Jambon, ministre des Affaires étrangères (N-VA), l’affirmait la semaine dernière, les deux individus pourraient très bien se cacher à l’étranger, mais les chances pour que Abdeslam se trouve en Syrie restent minces. En tant que « déserteur », sa sécurité pourrait être, là aussi, en danger.
Source: BFMTV, VTM