Le navire a été découvert en 2012 par hasard, alors que les ouvriers évacuaient la rivière Ijssel, à Kampen (Pays-Bas). Il y a quelques jours, l’entreprise ADC Archeoprojecten est parvenu à le sortir entièrement de l’eau. L’épave datant du 15ème siècle sera conservée au Centre du Patrimoine.
Depuis sa découverte en 2012, l’Ijsselkogge a attiré l’attention de plus de 1000 parties, médias et investisseurs réunis. Après avoir fait travailler ensemble archéologues, techniciens plongeurs et spécialistes du stockage, le Ministère hollandais des Infrastructures et de l’Environnement a annoncé ce mercredi 10 février que le navire avait finalement été extirpé des fonds marins.
L’épave de 20 mètres avait été découverte par hasard alors que le ministère projetait d’élargir la rivière Ijssel, à Kampen. Le 17 février, la carcasse sera transportée jusqu’à Lelystad, où elle devrait être conservée à l’abri dans le Nieuw Land Heritage Centre. Dans ce centre du Patrimoine, une station de conservation a été conçue spécialement pour accueillir l’épave. Celle-ci sera maintenue dans une certaine humidité grâce à un système de gicleurs jusqu’à ce que les experts déterminent comment la sécher sans l’abîmer. Cette étude sera réalisée par la Fondation Batavia Country et elle durera jusque juin 2016.
Une relique de la période hanséatique
Wouter Waldo, qui travaille chez ADC ArcheoProjecten, est chef de projet et archéologue sous-marin pour le compte du consortium Isalacogghe. Pour lui, « l’Ijsselkogge est un symbole de notre riche histoire maritime » et il s’attend « à ce que beaucoup de gens, jeunes et vieux » aillent « profiter de la fascinante histoire de ce navire de la période hanséatique « .
Construit en bois de chêne, les « cogues » étaient les navires utilisés par la ligue Hanséatique en mer du Nord pendant le Moyen-âge. Ces voiliers étaient équipés pour affronter les pirates et les hautes mers. Leur usage était principalement commercial, la ligue Hanséatique étant une association marchande entre les villes entourant la mer du Nord et la mer Baltique.
Sources: archeologie.nl