Au Royaume-Uni, la taille des Twix, des Snickers ou des MilkyWay, et on en passe, va être réduite afin de réduire la consommation de sucre. Les marques n’avaient pas envie de changer la recette de leurs produits, car cela risquait de changer le goût. Un exemple pour la Belgique? Difficile à dire, car certains sont sceptiques.
Ce n’est plus un grand secret que les barres de chocolat comme les Mars, les Snickers, les MilkyWay et autres ne sont pas bonnes pour ta santé. Et les publicités n’aident pas à réduire ta consommation, ça a l’air tellement bon!
En Angleterre, des entreprises comme Mars, Nestlé et Dairy Milk ont prévu de réduire la taille de leur produit de 20% afin de respecter les nouvelles lignes à suivre imposées par le gouvernement qui veut réduire la consommation de sucre. Car oui, au Royaume-Uni, un enfant sur cinq a des problèmes de poids avant de commencer l’école primaire et un sur trois en la quittant. Les marques prévoient donc de réduire la taille de leur snacks afin de lutter contre l’obésité.
Des sceptiques
Nombreux sont ceux qui ont d’abord pensé à changer la recette des barres afin que celles-ci soient moins sucrées, mais le problème c’est que cela changerait le goût: c’est que certaines marques ont affirmé au journal The Independent. Du coup, la méthode la plus simple est de tout réduire les quantités. En revanche, les différentes compagnies concernées n’ont pas encore fait savoir si elles allaient réduire les prix aussi du coup.
Cette proposition avait déjà été introduite en juillet 2016 et l’organisation qui lutte contre l’obésité, Action on Sugar, pensait à l’époque que c’était un projet ridicule. Selon elle, les produits sucrés devraient être réduits de 50% et les matières grasses de 20% au moins. Action on Sugar avait aussi accusé le gouvernement de ne prendre aucune mesure contre les publicités.
« Les industries alimentaires dépensent des milliards dans des publicités pour des produits malsains. Ce n’est pas justifiable de montrer des publicités comme ça à des enfants, c’est un groupe très vulnérable », explique un médecin cardiovasculaire de l’Université de Queen Mary, Graham Mac Gregor, dans The Independent.
En Belgique, les chiffres sont moins alarmants, 16.6% des enfants entre six et neuf ans sont en surpoids, ou obèses, selon RTL. Cela fait quand même plus d’une personnes sur dix: peut-être que le gouvernement pourrait réfléchir au cas anglais et évaluer si ce serait efficace.