Les passionnés d’exploration spatiale doivent cocher une nouvelle date au calendrier: le 27 septembre. C’est ce jour-là que la NASA tentera pour la troisième fois de faire décoller la fusée SLS Artemis 1 vers la Lune.
Après deux tentatives infructueuses les 29 août et 2 septembre, la NASA entend bien réussir son coup en faisant décoller Artemis 1 le 27 septembre prochain. Si les choses ne se passent pas comme prévu, l’agence spatiale a également réservé le 2 octobre pour une autre tentative. À la base, la fusée devait décoller vers la Lune le 23 septembre mais après « un examen attentif de plusieurs sujets logistiques », c’est finalement le 27 septembre qui a été choisi.
Ajustements supplémentaires
Pour que tout se passe correctement le 27 septembre prochain, la NASA et ses équipes ont une priorité: ce qu’on appelle le grand réservoir orange et les turbopompes. Le réservoir contient l’oxygène et l’hydrogène liquide qui fait office de carburant. Ce dernier est envoyé vers la chambre de combustion grâce aux turbopompes aussi puissantes qu’un TGV.
Vous l’avez compris: si les turbopompes ne fonctionnent pas correctement, impossible de décoller. Pire: elles pourraient se casser et faire exploser la fusée. Il faut donc que tout soit parfait. C’est d’ailleurs à cause de quelques dysfonctionnements au niveau de ces pompes que les deux premiers décollages ont été annulés. En effet, la pompe numéro 3 montrait des signes de fatigue mais selon la NASA, elle a été réparée depuis.
La NASA et ses ingénieurs sont toujours sous pression vu l’importance de la mission et le coût de la fusée: environ deux milliards de dollars. Aucune erreur n’est permise.
Un programme capital
Pour rappel, avec Artemis 1, la NASA souhaite tester SLS dans des conditions réelles. C’est aussi l’occasion de tester le module Orion qui doit s’occuper de l’atterrissage et du retour sur Terre. Ce vol inhabité est donc une sorte de répétition générale avant de recommencer avec cette fois-ci des hommes dans la fusée.
Ce nouveau programme, né de la volonté de Donald Trump, a déjà coûté en tout plus de 35 milliards de dollars en partie financés par les contribuables américain. Ce qui rajoute évidemment un peu plus de pression sur la NASA. Il faut donc se préparer au mieux pour le 27 septembre prochain car un nouvel échec pourrait sérieusement faire jaser. Si ça ne marche pas, il restera le 2 octobre. Ensuite, en cas de 4ème échec, il faudra ramener Artemis 1 au garage et attendre une nouvelle fenêtre de tir.