Le Parlement britannique va avoir son mot à dire dans le Brexit: il doit donner son feu vert pour entamer les discussions

Le gouvernement britannique ne va pas pouvoir commencer le processus de sortie de l’Union européenne avant d’avoir reçu le feu vert du Parlement. La Première ministre, Theresa May, voulait activer l’article 50 dès la fin du mois de mars afin de pouvoir entamer les discussions avec l’Union européenne. Le gouvernement a annoncé qu’il allait faire appel.

Theresa May, la Première ministre britannique, semblait croire qu’elle n’avait pas besoin de l’accord du Parlement pour commencer à discuter du Brexit avec l’UE mais il semble qu’il en soit autrement. La Haute Cour de Londres a décidé que le gouvernement devait attendre le feu vert du Parlement pour pouvoir évoquer l’article 50 et commencer les discussions avec l’Union européenne. En juin dernier, les Britanniques ont voté en faveur du Brexit avec une petite majorité de 51,9%.

Pas de « hard Brexit »?

May voulait activer l’article 50 dès la fin du mois de mars afin de pouvoir commencer les négociations au plus vite. Le Brexit s’annonçait plutôt hard et l’espace de discussion assez réduit. Les membres de l’Union européenne avaient signifié à l’Angleterre qu’aucune discussion n’aurait lieu avant l’activation de cet article. Avec cette décision, le « hard Brexit » semble s’éloigner de plus en plus.

Que va-t-il se passer?

Le gouvernement a décidé de faire appel devant la Cour Suprême. Ce recours sera examiné entre le 5 et le 8 décembre. S’il perd, le Parlement va devoir se prononcer vis-à-vis du Brexit et donner son feu vert au gouvernement. On imagine donc que la procédure va prendre pas mal de retard. Et reste à savoir si les membres du Parlement sont toujours favorables au Brexit…

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