La « Jungle » de Calais va disparaître. Les autorités françaises vont supprimer la semaine prochaine cet immense camp de fortune où s’entassaient migrants et réfugiés en attendant de passer en Angleterre. La Belgique participe à ce démantèlement: le ministre de la Sécurité et de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) envoie 120 policiers pour protéger la frontière.
La semaine prochaine, la « Jungle » de Calais sera démontée par les autorités françaises. La Belgique va participer à cette opération en envoyant une grosse centaine de policiers. Car le ministre de la Sécurité et de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) ne souhaite pas accueillir en Belgique les migrants qui vivaient à Calais.
Dès ce samedi, 50 policiers seront affectés à la frontière belgo-française. Le reste viendra dès lundi prochain pour un total de 120 policiers. « Ces personnes resteront en place tant que nécessaire, » a précisé Jan Jambon. « La capacité a été libérée pour deux mois. »
Pas de campement en Belgique
Ce qui semble clair, c’est que le ministre de l’Intérieur ne veut pas voir de nouveaux campements de migrants apparaître sur le territoire belge. Jan Jambon ne veut pas que la « Jungle » de Calais disparaisse pour qu’une nouvelle Jungle se forme en Belgique. À Tournai ou à Ostende, par exemple.
« Le dispositif et les mesures pourront à tout instant être adaptés en fonction de l’évolution de la situation. Les personnes qui seront interceptées seront enregistrées, avec prise d’empreintes, etc., à un endroit mis spécialement en place à cet effet », a expliqué à la Dernière Heure la porte-parole du ministre, Anne-Laure Mouligneaux.
Les contrôles devraient se faire un peu partout autour de la frontière et le long des voies qui relient la Belgique et la France. Les demandeurs d’asile seront redirigés vers Bruxelles.
Sources: La Dernière Heure, De Morgen