Rodrigo Duterte, le Président des Philippines a déclaré durant une interview avec la chaîne Al-Jazeera sur sa guerre contre la drogue qu’il en avait « rien à foutre des droits de l’Homme ». Il n’a aucun mal à assumer qu’il viole les droit humains, tant que ça permet de débarrasser le pays des trafiquants de drogues et des drogués.
Après le « grab them by the pussy » de Trump, ou même le Président du Nigeria qui a dit que « sa femme appartenait à sa cuisine », c’est maintenant au tour du Président des Philippines, Rodrigo Duterte, de balancer une perle. « J’en ai rien à foutre des droits de l’Homme »: c’est ce qu’il a dit durant une interview avec la chaîne Al-Jazzera à propos de sa lute contre le trafic de drogue dans son pays (en anglais « I don’t give a shit about human rights »).
Ce n’est « pas un crime » de menacer de tuer trois millions de personnes
Le Président n’a aucun mal à assumer qu’il utilise des méthodes radicales et totalement contraires aux droits de l’Homme pour mettre un terme au trafic de la drogue aux Philippines. Il partage avec la chaîne télévision que ce n’est « pas un crime » selon lui de menacer de tuer trois millions de personnes qui sont dépendantes de la drogue. S’il fait cela, c’est avant tout pour « protéger son pays », car les addicts vont faire sombrer son pays. Cela va détruire la « future génération des Philippiens ».
En attendant, des observateurs internationaux affirment que beaucoup de personnes qui sont décédées dans sa guerre contre la drogue sont des personnes innocentes. À cela, il a déclaré qu’il allait enquêter sur la mort des enfants et des innocents, mais que les forces de sécurité n’avaient pas de « responsabilité criminelle » si celles-ci tuaient des personnes durant leurs opérations.
Il y a vraiment de quoi s’alarmer: plus de 3.500 personnes ont été tuées durant les 100 premiers jours de la présidence de Rodrigo Duterte.