Le bilan continue de s’alourdir après le tremblement de terre en Italie: on compte 247 morts et une centaine de disparus

Le bilan du séisme qui a frappé l’Italie la nuit dernière devrait être plus lourd qu’en 2009, quand une partie du pays avait déjà senti la terre trembler sous ses pieds. En 2009, on avait dénombré 300 victimes. En 24 heures, le bilan est déjà passé à 247 morts dans le centre du pays et il devrait encore s’alourdir dans les heures à venir. Une vraie tragédie.

Le bilan continue de s’alourdir en Italie après le tremblement de terre qui a frappé le centre du pays la nuit dernière. Alors que les recherches se poursuivent, le dernier bilan officiel communiqué par les autorités fait part de 247 morts, dont « de nombreux enfants ». Il y a aussi plus de 300 blessés.

Le nombre de disparus pas communiqué

La protection civile n’a pas voulu communiquer un chiffre concernant le nombre de disparus, mais ils seraient plus d’une centaine selon les médias italiens.

Les autorités craignent notamment le pire pour une soixantaine de touristes qui se trouvaient dans un hôtel d’Amatrice, ville ravagée par le séisme. Du coup, le bilan devrait être revu à la hausse dans les heures à venir. Pour la Repubblica, il sera plus lourd que celui de 2009, quand un tremblement de terre avait déjà frappé le centre de l’Italie et fait 300 morts.

Un dispositif contre les « chacals »

Les villes d’Amatrice, Accumoli et Pescara del Tronto ont été entièrement détruits ou presque par le tremblement de terre. Là-bas, les secouristes s’activent pour trouver d’éventuels survivants sous les décombres et revivre le même genre de scène qu’avec cette fillette de 10 ans, secourue 17 heures après le séisme à Pescara del Tronto.

Près de 2.500 personnes se retrouvent sans toit après ce drame: les secours ont dû leur fournir de la nourriture et des vêtements. La police a assuré de son côté qu’un dispositif avait été mis en place pour éviter que les « chacals », le nom donné à ceux qui viennent piller les maisons après ce genre de drame, ne viennent un peu plus noircir le tableau.

EPA
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