Encore un bain de sang: un homme fait 19 morts et 25 blessés dans un centre pour handicapés au Japon

Le japon s’est réveillé difficilement ce mardi 26 juillet. Un véritable massacre s’est produit vers 2h30 ce matin dans un centre pour personnes handicapées. Un homme armé d’un couteau voulait se « débarrasser des handicapés de ce monde ». Bilan: 19 personnes tuées et 20 autres blessées, selon les pompiers, dont la plupart dans un état grave.

Ca se passe au Japon, à Sagamihara, une ville du département de Kanagawa, au sud de Tokyo. Un ancien employé du centre pour handicapés, d’après les médias locaux, âgé de 26 ans et dont le nom serait Satochi Uematsu, a admis avoir été l’auteur de cette tuerie lors de son arrestation. Selon le journal Asahi Shimbun, il a dit à la police : « je veux me débarrasser des handicapés de ce monde. »

Un témoin, cité par la chaîne NKH, explique que les policiers sont arrivés sur place vers 3 heures du matin. « Peu après, ils sont ressortis avec un homme aux cheveux teints et vêtu d’un t-shirt noir. Ils l’ont embarqué », raconte-t-il.

Le département de Kanagawa, dont dépend le centre, a précisé que l’établissement accueillait, au 1er avril, 149 patients, âgés de 19 à 75 ans, dont certains étaient internés depuis plusieurs dizaines d’années. A l’intérieur, une véritable boucherie: 19 morts et 25 blessés.

Pas une première

Le Japon a déjà connu de telles agressions au couteau. En 2008 notamment lorsque Tomohiro Kato, un employé de 25 ans qui ne se sentait pas bien dans son entreprise, avait tenté de se suicider avant de foncer avec un camion dans la foule à Tokio. Il est ensuite descendu de son véhicule et a poignardé à mort au hasard 10 personnes. Le jeune homme avait par la suite été condamné à mort en 2011.

En 2001 aussi, Mamoru Takuma, un concierge de 37 ans, s’était introduit dans une école primaire d’Osaka où il avait tué 8 enfants et fait plusieurs blessés. Lui a été exécuté en 2004.

Mais beaucoup considère la tuerie de cette nuit comme l’attaque la plus meurtrière depuis 1945.

Source: Le Monde

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