Le tireur présumé de la fusillade de Dallas, qui a été tué par la police, a pu glisser juste avant de mourir quelques mots qui ont choqué l’assistance: « il a dit qu’il voulait tuer des blancs, surtout des agents de police. » C’est ce qu’a annoncé le chef de la police de Dallas lors d’une conférence de presse. Pour rappel, cette fusillade a fait 5 victimes parmi les policiers et 7 blessés.
Le tireur a été tué par la police suite à l’utilisation d’explosifs qui ont fait écrouler le bâtiment dans lequel il se trouvait. Ce qui exclu maintenant la thèse du suicide. Ils ont en fait utilisé une sorte de robot-bombe qu’ils ont envoyé vers le tireur.
Selon le chef de la police locale David Brown, la dernière conversation avec le tireur a permis d’en savoir plus sur les motifs qui l’ont poussé à abattre froidement plusieurs policiers hier soir aux Etats-Unis. L’homme était indigné par rapport à la violence faite aux noirs. On se rappelle que cette semaine, deux hommes de couleur ont en effet été victimes de possibles nouvelles bavures policières.
Bombes cachées?
Selon CBS News et NBC News, le suspect s’appellerait Micah Johnson et serait âgé de 25 ans. David Brown a énuméré, toujours en conférence de presse, la liste des choses que l’on sait à son propos: « la victime a dit qu’elle était bouleversée par le mouvement Black Lives Matter et qu’il était en colère contre les blancs. Il a déclaré qu’il voulait tuer des blancs et des policiers en particulier. » L’homme a dit aussi avoir agi seul et a déclaré que « nous (la police) finirions par trouver les engins explosifs »: des bombes soit disant disposées dans la ville et qui ont pour but de faire d’autres victimes. Mais pour l’instant, aucune trace.
FoxNews: "The suspect stated he wanted to kill white people – especially white officers." – DP Chief David Brown pic.twitter.com/RVJJdC0LZI
— iPayMyJizyaWith.357 (@SonofLiberty357) July 8, 2016
Le tireur aurait par ailleurs tenu d’autres propos mais que la police garde pour elle pour l’instant. Mais David Brown s’est toutefois montré ferme vis à vis d’éventuels complices: « s’il y a quelqu’un là bas dehors qui est mêlé à cette histoire, nous allons le trouver et l’arrêter. » Mais pour l’heure, parmi les suspects arrêtés, aucun n’a fait avancer l’enquête.
Enfin, le chef de la police a dénoncé cette fusillade qu’il qualifie de « lâche », et il a assuré qu’elle ne mettrait pas en danger la démocratie en Amérique. Il en a aussi mis en avant cette fracture qui sépare policier et les afro-américains: « tout ce que je sais, c’est qu’il faut qu’elle cesse, cette fracture entre notre police et nos citoyens ».
Le maire de Dallas a lui ajouté qu’il croyait toujours aux manifestations pacifistes et a souligné l’importance de la liberté d’expression dans son pays.
