Les JO de Rio partent en sucette: à peine débarqués, des athlètes se sont déjà fait voler leurs affaires

Les Jeux Olympiques de Rio commencent dans trois mois mais de sales histoires nous arrivent déjà du Brésil. Plusieurs athlètes – des Espagnols et des Chinois – se sont fait chouraver leur matos dans les rues de Rio de Janeiro. Et pourtant, on n’a jamais vu autant d’agent de sécurité sur un site olympique.

Les sportifs olympiques ont les boules de se promener au Brésil. Ils craignent de se faire racketter à tout moment parce que plusieurs d’entre eux se sont déjà fait chourer leur matos.

La Fédération espagnole de voile s’est plainte samedi du manque de sécurité dans les rues de Rio de Janeiro. Des membres de la délégation olympique chinoise ont rapporté qu’ils s’étaient fait agressés dans la ville brésilienne durant le week-end, sur la plage de Copacabana.

Argent, documents, caméras…

« Ils ont pris tout notre équipement de travail que nous transportions sur nous, » a confié Santi Lopez-Vasquez, l’entraîneur de l’équipe de voile espagnole, à l’AFP. Apparement, cinq types avec deux flingues les ont tenu en joue pendant qu’ils cherchaient un endroit où prendre leur petit dèj. Et ils ont emporté tout ce que les sportifs avaient sur eux: argent, caméra, documents…

Côté chinois, c’est pareil. Les athlètes revenaient d’une séance de shopping quand ils se sont fait agresser sur la plage de Copacabana. Ils ont essayé d’emporter le collier de la championne d’escrime Xu Anqi mais ils n’y sont pas parvenus. D’autres sportifs chinois raconte que des paiements imprévus ont été réalisés avec leurs cartes. On ne sait pas encore vraiment si les cartes ont été volés ni comment ces charges supplémentaires ont eu lieu mais les Chinois sont plutôt vénèr.

Police et misère sociale

Un dispositif policier spécial a été déployé dans la ville de Rio de Janeiro pour la période des Jeux Olympiques. Le Brésil attend dans les 500.000 touristes et pour éviter les grosses merdes, le gouvernement a déployé 85.000 agents de sécurité. Parmi eux, 38.000 sont issus de l’armée nationale. 85.000, c’est deux fois plus d’agents que durant les Jeux Olympiques de Londres de 2012.

Mais le Brésil passe par une crise très grave. Après des mois de tensions politiques ayant mené à la destitution de la président Dilma Rousseff, c’est maintenant Michel Temer qui dirige le pays par intérim. Le mec est pas particulièrement très aimés, au Brésil. Mais surtout, dans les rues de Rio, la misère est plus que présente et le président pourra difficilement le cacher.

À cela, il faut ajouter la crise du virus zika qui continue de faire des ravages et les guerres entre la police et les gans qui font toujours de méchants dégâts. Dimanche dernier, par exemple, des gangsters ont tirés sur des flics… en plein hôpital. Bref, les Jeux Olympiques à Rio, ça risque d’être un sacré bordel à gérer pour ce gouvernement d’intérim.

epa

Sources: Chinatopix, DW, Libération

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