« Si on n’est pas plus musclé, on va se faire écraser »: maintenant c’est promis, les Diables Rouges vont être moins gentils

« Nous sommes les champions pour ne prendre aucune carte jaune », a regretté Marc Wilmots devant la presse mercredi. En gros, le sélectionneur voudrait que ses joueurs soient plus méchants et plus vicieux, un peu comme les Italiens l’ont été lundi pour battre nos Diables à l’Euro. Ses joueurs ont reçu le message et n’auront pas le choix de toute façon: c’est un sacré combat qui s’annonce contre l’Irlande samedi, une team qui a l’habitude de jouer physique.

« Si on n’est pas plus musclés contre l’Irlande, on va se faire écraser »: Jordan Lukaku a parfaitement résumé l’idée que l’on se fait de ce match. Pour affronter les Irlandais, il ne va pas falloir que nos Diables soient trop gentils avec leurs adversaires. « L’Irlande est forte, très forte physiquement. Niveau engagement, on va devoir répondre présent », a balancé le petit frère de Romelu.

Pas seulement mettre des coups

Il ne faudra pas seulement jouer comme des bourrins et mettre des coups. Il faudra aussi se la jouer vicieux, un peu comme les Italiens lundi. « A chaque fois qu’on partait au but, ils faisaient une faute directement. Sacrifier des joueurs, prendre des cartes jaunes, nous aussi on doit apprendre à le faire », a ajouté Jordan Lukaku.

Donc on peut s’attendre à un match bien physique samedi à Bordeaux. Amoureux du beau jeu, vous qui aimez quand nos Diables se la jouent techniques, est-ce que vous allez donc devoir passer votre chemin? Difficile à dire.

« On a des joueurs très, très gentils »

Car comme l’a dit Jan Vertonghen: « On a des joueurs très très gentils ». Ça, Wilmots le sait et ça commence un peu à l’agacer si on en croit ces dernières déclarations. « La grinta, c’est s’arracher jusqu’au bout. On a un jeu technique, léché mais à un moment donné, il y a d’autres moyens… Comme les Italiens l’ont montré, il faut savoir faire la petite faute parfois », a glissé le coach devant la presse.

On imagine qu’il a dû bien bouger ses joueurs et demander encore plus d’agressivité. « Samedi, ce sera mourir ou gagner », a d’ailleurs lancé le sélectionneur en conférence de presse ce jeudi: le ton du match est déjà donné…

EPA
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