David Cameron continue de faire campagne pour le maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne. Le Premier ministre va tenir un discours dans lequel il évoque la possibilité d’une guerre si ses concitoyens votaient en faveur d’un Brexit. Si l’on en croit les sondages, c’est pour l’instant très serré: les deux camps seraient aux alentours de 45% d’intention de vote.
« Chaque fois que nous avons tourné le dos à l’Europe, tôt ou tard nous l’avons regretté. Nous avons toujours eu à revenir en arrière, et le coût a toujours été plus élevé »: voilà l’une des phrases choc que David Cameron devrait prononcer ce lundi. Plusieurs médias anglais dévoilent le contenu du discours du Premier ministre. Son but: convaincre ses concitoyens qu’il faut rester dans l’Union européenne.
Dans le cas contraire, le pire serait à craindre selon lui. « Peut-on être sûr que la paix et la stabilité sur notre continent seront assurées, sans l’ombre d’un doute? Est-ce un risque à prendre? », va demander Cameron. Reste à voir si cela pourrait influencer le référendum qui est prévu le 23 juin prochain.
Hausse du prix des maisons?
Le Brexit va occuper une grande place médiatique à nouveau. Les Britanniques étaient « focus » sur les élections jusqu’à jeudi dernier. Mais maintenant, c’est reparti pour le Brexit et Cameron l’a bien compris. Hier, son ministre des Finances George Osborne y est allé aussi de sa mise en garde.
Pour ce dernier, un Brexit ne ferait pas les affaires des propriétaires ou des futurs propriétaires. « Je suis à peu près sûr qu’il y aura un impact négatif significatif sur la valeur des logements des gens et sur le coût des crédits immobiliers. Il ne s’agit que d’un exemple du type d’impact économique qui découlerait d’une sortie de l’Union européenne », a-t-il prédit sur la chaîne ITV.
« Conséquences catastrophiques »
Toujours selon Osborne, une sortie de l’UE aurait des « conséquences catastrophiques » sur l’emploi et les salaires. Un avis que ne partage pas Michael Gove, ministre de la Justice au sein du gouvernement de David Cameron. Pour lui, une sortie de l’UE serait une décision « gagnante » pour la Grande-Bretagne car ce serait alors plus simple pour négocier des accords économiques avec… l’UE, par exemple.
Les avis sont donc partagés au sein même du gouvernement concernant le Brexit. Et les punchlines médiatiques risquent de se succéder jusqu’au référendum du 23 juin pour convaincre les Britanniques.
Source: The Telegraph