350 millions d’euros de bonus de fin d’année? On se met bien chez le brasseur AB Inbev

AB InBev est la plus grosse compagnie brassicole au monde. Les prévisions indiquent que son chiffre d’affaire devrait avoisiner les 100 milliards de dollars en 2020. C’est la raison pour laquelle le boss Carlos Brito a décidé de lâcher un petit bonus pour 65 des topmanagers de l’entreprise. Montant? Oh, un petit 350 millions de dollars. Rien que ça quoi. 

On boira toujours de la bière. C’est sans doute sur ce postulat que l’entreprise AB InBev, leader sur le marché, a lancé le Dream Incentive Plan. Ce plan prévoit d’atteindre en 2020 le chiffre d’affaire de 100 milliards de dollars. Pour y parvenir, le PDG Carlos Brito a décidé d’octroyer un petit bonus à ses 65 plus hauts managers: 350 millions de dollars.

Mais attention, ce bonus n’est pas pour tout de suite. C’est plutôt la carotte pour atteindre les 100 milliards. Car la tâche est rude: l’année passée, le chiffre d’affaire d’AB InBev n’était « que » de 43,6 milliards de dollars. Les managers vont donc devoir convaincre une bonne partie de la planète à boire tout plein de bières pour atteindre les 100 milliards. Le PDG a toutefois laissé deux années de battement – la deadline peut aller jusque 2022.

Fusions et acquisitions

Brito et ses potes aiment bien faire des fusions et grossir à l’infini. Ayant ajouté SAB Miller à son empire, AB InBev produit actuellement un tiers de la bière vendue dans le monde. C’était la dernière acquisition que le géant de la bière pouvait se permettre. La législation sur le monopole ne l’autorise pas à manger Heineken et Carlsberg, les deux plus grand groupes dans le monde après lui. À ce stade-ci, on ne parle plus de concurrence tant la production d’AB InBev surpasse celle de ces deux groupes.

Après, il est évident que le géant du houblon n’atteindra pas les 100 milliards juste en vendant de la mousse. Même s’il ne peut plus racheter d’autres marques, il trouvera forcément un moyen d’étaler sa domination. Le PDG Brito aurait d’ailleurs déjà dans l’idée de cibler d’autres continents comme l’Afrique ou l’Amérique Latine pour y écouler de la Stella Artois, de la Budweiser ou encore de la Leffe. Une autre possibilité serait que AB InBev développe d’autres secteurs comme la vente de softs ou de spiritueux. Affaire à suivre donc!

Sources: De Tijd
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