Voilà déjà quelques mois que le film Bandersnatch a vu le jour sur Netflix, ce film interactif issu de l’univers de Black Mirror. Comme à peu près tous les épisodes de cette série dystopique, Bandersnatch a très bien marché. Sans surprise, Netflix compte donc réitérer cette expérience à l’avenir.
Il y a quelques mois, Netflix explosait le 4ème mur à grand coup de C4 avec le film Bandersnatch. Il s’agissait du tout premier film interactif où le spectateur pouvait faire des choix qui influençaient le reste de l’histoire.
Sans surprise, ce film issu de la sérié déjà très populaire Black Mirror a rencontré un succès planétaire. Et que fait-on généralement avec un concept qui marche? Facile, on réitère l’expérience. Todd Yellin, le vice-président des productions Netflix confirme cette volonté: « Nous réalisons que les récits interactifs sont quelques choses sur lesquelles on peut désormais parier. Alors, il faut s’attendre d’ici un an ou deux à voir plus de récits comme Bandersnatch. »
Un exercice compliqué
Cependant, réaliser un film interactif ne se fait pas en claquant des doigts. Premièrement, il faut optimiser le logiciel spécialement développé par Netflix pour créer les récits interactif. Mais surtout, un film de ce type demande énormément de temps pour être écrit. Pour Bandersnatch, les scénaristes ont mis pas moins de 2 ans pour écrire l’entièreté du film.
Réaliser de tels films coûtent également plus cher pour Netflix mais heureusement, ce type de production lui permet de se démarquer de la concurrence et d’offrir du contenu complètement inédit.
Si tu n’as pas forcément aimé l’univers de Bandersnatch, Todd Yellin assure que Netflix ne se concentre pas uniquement sur la science-fiction: « Ce ne sera pas forcément de la science-fiction, ce ne sera pas nécessairement sombre. Cela peut très bien être une comédie loufoque, une romance où les utilisateurs pourront choisir si une personne doit sortir ou non avec une autre. » Bref, le futur du cinéma est en marche et Netflix s’impose comme l’un de ses principaux acteurs.