Philippe Gildas, l’ancien présentateur de « Nulle Part Ailleurs », est décédé

Il nous aura fait connaître Les Nuls et Antoine de Caunes. Philippe Gildas,le journaliste et animateur qui a dirigé « Nulle Par Ailleurs » de 1987 à 1997 est mort dans la nuit de samedi à dimanche. Il avait 82 ans.

Journaliste, présentateur télé, animateur radio, directeur d’émission et parfois un peu clown, Philippe Gildas aura testé de nombreuses fonctions avant d’être le « Monsieur Nulle part ailleurs », cette figure à la fois sérieuse et amusée qui présentait l’émission mythique de Canal +. Il est décédé à Paris dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 octobre à l’âge de 82 ans. Gildas était atteint du cancer.

On dit de lui qu’il a inventé l’infotainment, ce mélange d’information et de divertissement, en France. Après avoir fait ses armes à RTL dans les années soixante, Gildas travaillera un temps pour l’ORTF et Europe 1 avant de rejoindre une chaîne en plein boom: Canal +. En 1985, il y présente l’émission Direct, parrainée par l’humoriste Coluche.

Nulle part ailleurs

C’est en 1987 qu’éclatera sa renommée lorsque Nulle part ailleurs arrivera en clair en début de soirée. Cette émission rendra célèbre le groupe d’humoristes Les Nuls (avec Alain Chabat, Bruno Carette, Chantal Lauby et Dominique Farrugia) jusqu’à ce que la pression du quotidien les poussent vers d’autres horizons. Ils seront remplacés par Antoine de Caunes, souvent épaulé par José Garcia.

En 1991, une autre capsule phare de Canal+ rejoindra l’émission de Gildas: les Guignols. Elle tiendra sur la chaîne jusqu’en 2018. Gildas, pour sa part, quittera l’émission en 1997 et abandonnera la télé en 2003. « Je ne veux pas terminer comme ces animateurs américains qui restent plus de vingt-cinq ans aux commandes de la même émission », déclarait-il dans son livre Comment réussir à la télévision quand on est petit, breton, avec de grandes oreilles.

« À tchao, bonsoir », dirait PPD des Guignols.

Sur Twitter et sur Instagram, ses anciens collaborateurs lui ont rendu hommage

Et voici à quoi ressemblaient les années « Philou »

Plus
Lire plus...