En matière de lutte contre les particules fines, la Belgique est à la traîne lorsque on la compare au reste des pays d’Europe. C’est ce qu’il ressort d’un rapport de la Commission européenne.
Dans les plus grosses agglomérations de Belgique, cette question est omniprésente: comment faire pour que l’air que l’on respire soit moins pollué? Certains jours, il n’est même pas nécessaire d’avoir un outil de mesure de qualité de l’air pour s’apercevoir que ce dernier est d’une piteuse qualité.
Pas étonnant. La Belgique est parmi les derniers pays d’Europe à se bouger pour lutter contre les particules fines, ces micro-éléments en suspension dans l’air qui sont particulièrement nocifs pour les voies respiratoires. C’est ce qu’indique un rapport de la Commission européenne, épluché ce mercredi par L’Echo.
63% des objectifs à combler
En 2016, la Commission européenne s’est fixé un objectif pour 2030: réduire de 49% les émissions de particules fines sur l’ensemble de l’Union européenne. Et la Belgique devait faire un effort de 39%. Ce qui, selon le rapport, est loin d’avoir été réalisé.
En Belgique, 63% de l’objectif (de réduction de 39%) doit encore être accompli grâce à des mesures additionnelles, note la Commission. Et la première d’entre elles, selon un autre rapport de la Commission, est de réduire… le chauffage à bois. La solution serait de carrément interdire les « combustibles solides », ajoute le rapport.
Après lui, viennent les centrales énergétiques, les processus industriels et le brûlage des déchets agricoles. Étonnamment, les véhicules moteurs n’apparaissent pas en tête de liste des grands coupables.
Bulletin du 13/06: Pas d'alerte #pollution – La qualité de l'air bruxellois est bonne, selon Bruxelles Environnement. Le taux moyen de dioxyde d'azote est de 18 μg/m³. La teneur de l'air en particules fines de type PM10 est de 22.5 microgrammes/mètre… https://t.co/LqofXlQUeY pic.twitter.com/agN8SaXbju
— bxlairbot (@bxlairbot) 13 juin 2018