Marc Decramer, le directeur de l’hôpital universitaire de Louvain, l’affirme sur base des blessures constatées. Il y avait des clous dans les bombes. Parmi les 11 blessés que l’hôpital a pris en charge, il y en a 3 dans un état critique.
« Pour le moment, nous avons 11 victimes » raconte Marc Decramer, le chef de l’hôpital universitaire de Louvain à VTM Nieuws. « Ce sont surtout des blessés graves ». « Les blessures sont souvent des bras cassés, des fractures mais aussi des coupures profondes dues à des morceaux de verre et à des clous que les auteurs ont placé dans les bombes qui ont coûté la vie à 14 personnes ce mardi matin à l’aéroport de Zaventem.
Causer plus de dégâts
En effet, dans le corps de certaines victimes, le personnel de l’hôpital universitaire a trouvé des clous. Il en a donc conclu que les bombes étaient remplies avec des métaux pour causer davantage de blessures aux victimes. « Sur ces 11 blessés graves, 3 sont dans un état critique » déclare le président de l’hôpital Marc Decramer.
Ziekenhuisdirecteur toont stuk schrapnel gehaald uit lichaam patiënt. 'Toon dit aan de wereld' #spijkerbom pic.twitter.com/F9XElo1BH3
— Stijn C (@stijnaco) 22 mars 2016