Pourquoi il n’y aurait que les hommes qui pourraient bénéficier d’un coup de pouce sur le plan sexuel? Des personnes sont recherchées en Belgique pour faire des tests afin de créer un « viagra » pour les femmes. Ce qui serait un sacrée révolution.
C’est une information qui va réjouir celles qui parfois n’ont tout simplement « plus envie » sur le plan sexuel. La baisse de la libido, que ce soit chez les femmes ou chez les hommes, est parfois difficile à comprendre et à accepter. Mais dans le futur, les femmes pourraient bénéficier d’un petit coup de pouce à ce niveau grâce à la kisspeptine.
Tests concluants chez les souris
Des tests ont déjà prouvé que cette hormone pouvait booster l’appétit sexuel chez les souris. La prochaine étape est de savoir si c’est également le cas chez les femmes. Et comme le révèle Het Nieuwsblad, c’est notamment en Belgique que les tests vont être menées, par Julie Bakker, chercheuse à l’université de Liège.
« Nous sommes encore en phase de recherche, ou pré-clinique si vous préférez », explique Julie Bakker, contactée par newsmonkey. « La kisspeptine est déjà testée en Angleterre comme un traitement pour la fertilité. On sait que ça stimule l’ovulation et la fertilité chez les femmes. Et on essaye de prouver cet autre rôle sur la motivation sexuelle. »
2 à 3 ans
Elle cherche donc des femmes qui seraient intéressées à l’idée de tester ce traitement. « Des femmes qui se plaignent de connaître un manque de libido notamment, qui ont entre 20 et 30 ans, ou post-ménoposées (entre 50 et 60 ans). Elles seront rémunérées, mais ce n’est pas une grosse somme, aux alentours de 50€ », nous précise-t-elle, avant de détailler ces tests: « On va leur injecter le produit, sous forme de piqûre dans le bras. Certaines auront un placebo. Et on mesurera par la suite leur activité cérébrale avec une IRM afin de savoir si leur motivation sexuelle augmente. »
Attention à ne pas trop s’emballer. Le « viagra » pour les femmes ne débarquera pas dans quelques mois dans nos pharmacies. Les tests puis les études qui en découleront pourraient prendre « 2 ou 3 ans », concède Julie Bakker. Et ce n’est pas encore sûr que ces tests donneront les résultats espérés et pourront déboucher sur la création d’un « médicament » qui sera disponible ensuite pour le grand public.
En attendant une bonne nouvelle, il faut donc recourir aux bonnes vieilles méthodes pour tenter de booster votre libido mesdames!
Pour plus d’informations, il est possible d’envoyer un mail à jbakker@uliege.be