La voiture chinoise « Trumpchi » va devoir changer de petit nom si elle veut débarquer sur les routes américaines

Elle n’est pas exposée au Salon de l’Auto de Bruxelles mais elle fait tout de même parler d’elle. On parle de la voiture « Trumpchi », un modèle de la marque chinoise GAC Motor. L’enseigne chinoise est en plein développement et veut intégrer le marché américain. Mais tu t’en doutes, avec un nom pareil, elle fait marrer pas mal de gens. Elle va donc devoir changer de nom si elle veut débarquer sur les routes des États-Unis. 

Profitons du Salon de l’Auto pour parler un peu voiture. Mais ce mercredi, on parle d’un bolide qui n’est pas exposé à Bruxelles. Non car la marque chinoise GAC Motor n’est pas invitée au Salon bruxellois. Mais qu’importe, la marque fait tout de même parler d’elle grâce à son modèle qui a un nom pour le moins inattendu. En effet, appeler une voiture « Trumpchi » c’est plutôt osé. Surtout quand on ambitionne d’attaquer le marché américain dans un futur proche.

GAC Motor veut en fait placer des véhicules sur les routes américaines d’ici 2019. Si le nom de la voiture signifie « bonne fortune » ou « légende » en chinois, cela renvoie surtout au nom du président américain pour le reste monde.

Changement de nom

GAC Motor l’assure: toute ressemblance entre le nom de la voiture et celui du président américain est « totalement fortuite ».

Mais cela n’a pas empêché de faire marrer pas mal de gens aux États-Unis et en Amérique du Nord plus globalement. Au Salon de l’Automobile de Detroit, le porte-parole de GAC a dû calmer le jeu: « Le nom pour le marché américain sera changé pour éviter une mauvaise interprétation. » Le nouveau nom n’est pas encore connu pour l’instant.

Le constructeur veut attaquer l’Europe après les USA mais on ne sait pas si le nouveau nom américain sera utilisé chez nous. GAC Motor est une marque relativement jeune puisqu’elle a été créée en 2011. Depuis, ils ne font que grandir: en 2017, ils ont vendu 500.000 voitures en Chine et dans quelques autres pays asiatiques. En 2018, ils veulent passer le cap des 700.000 véhicules vendus. Peut-être qu’un jour on verra des voitures chinoises sur les routes belges avec, on espère, un nom plus cool que « DiRupochi » ou « MichelChi ».

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