« Je compare régulièrement Bruxelles à une pute »: Pascal Smet (sp.a) va encore se faire plein d’amis dans la capitale

Mais qu’est-ce qui est encore passé par la tête de Pascal Smet? Le ministre bruxellois de la Mobilité a accordé une interview à la très réputée revue Politico. Pascal Smet a choisi d’illustrer ses propos avec une formule pour le moins douteuse. Il a comparé Bruxelles… à une pute. Tollé général sur la toile. 

Le très controversé Pascal Smet (s.pa) a encore fait parler de lui. Interrogé par la revue Politico sous forme de podcast, le ministre bruxellois de la Mobilité s’est laissé aller à quelques confidences sur la situation de Bruxelles, au centre de nombreuses discussions ces derniers jours.

Le choix des mots pour qualifier Bruxelles lui appartient: « Je compare régulièrement Bruxelles à une pute (…), belle mais en même temps hideuse, attractive et repoussante (…). Bruxelles est une ville qui ne se donne pas facilement, mais une fois que tu tombes amoureux, tu restes amoureux ».

Outre le fait que sa comparaison soit totalement contradictoire, comme le lui a fait remarquer le journaliste, Pascal Smet a utilisé des mots pour le moins risqués. Les réactions ne se sont pas fait attendre. Aussi bien dans le monde politique que chez les citoyens.

« Inacceptables »

Le Premier ministre en personne a décidé de réagir en qualifiant les propos sur la capitale « d’inacceptables ». D’autres s’insurgent contre le caractère misogyne de la comparaison, Céline Frémaut (cdH) demande même des excuses, quand Laurette Onkelinx (PS) tient à ce qu’on respecte aussi les prostituées.

Sa famille politique du côté francophone est très remontée. Rudi Vervoort (PS), ministre-président de la Région Bruxelles-Capitale, lui aurait indiqué de « s’excuser ou de démissionner ».

Pascal Smet ne risque en tout cas pas d’améliorer sa cote de popularité dans la capitale belge. Sa politique de la mobilité, qui certes comporte de bonnes idées, manque totalement de concertation. Commerçants, navetteurs, transports publics, tour à tour, il se met tout le monde à dos ou presque. Cette comparaison, plus maladroite que méchante, ne risque pas d’arranger les choses.

On notera que son parti, la s.pa, a fait également un ensemble de propositions pour le devenir de Bruxelles. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles ont été accueillies plutôt froidement du côté francophone. S’il indiquait hier au Soir que le débat restait « ouvert », pas sûr qu’il puisse à l’avenir y prendre part.

Pascal Smet s’excuse

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