Pour l’Open Vld, trop c’est trop! Les accidents ou les dégâts causés par les sangliers doivent être pris en charge autrement. Y’en a marre des jardins retournés, en Flandres! Pour réagir, ils arrivent avec des propositions de lois intéressantes.
Avoir un sanglier qui vient visiter son jardin, ceux qui l’ont vécu vous diront que c’est juste l’enfer. En effet, les sangliers ne font pas que passer, ils détruisent simplement tout sur leur passage, ou plutôt ils retournent tout. Mais ce n’est pas le seul problème qu’ils causent. Les agriculteurs sont aussi les premiers à se plaindre du sanglier, qui n’hésite pas à abattre une partie de leur récolte de maïs par exemple. Et ceux qui ont déjà fait un frontal avec un sanglier sur la route savent aussi qu’on ne peut pas gagner contre ce genre de bête. Bref, le débat est récurrent, les sangliers sont trop nombreux dans nos forêts et il faut faire quelque chose.
René Collin, le ministre wallon en charge de la Nature et de la Ruralité, avait déjà encouragé la chasse aux sangliers il y a un peu plus d’un mois. D’ailleurs un arrêté a été signé dans ce sens cette année par le Gouvernement wallon, qui a rallongé la période de chasse des sangliers.
En Flandre, on veut du concret
C’est l’Open VLB Limburg qui veut faire bouger les choses en termes de sangliers. Pour les libéraux flamands, il faut légiférer par rapport à la prévention et à la réparation des dommages causés par les sangliers. Pour Frederick Vandeput, conseiller provincial: « Les dommages doivent être plus faciles à récupérer auprès des assurances ou des organisations de la nature » peut-on lire dans le Standaard. À l’heure d’aujourd’hui, il faut en effet que vous puissiez prouver que vous aviez pris toutes les précautions suffisantes. Par exemple, si tu as un jardin et qu’il a été retourné, l’assurance ne pourrait jouer que si il est clôturé. Selon l’Open VLD, c’est le monde à l’envers, et les rôles ne sont pas bien définis. Ils veulent que le gouvernement s’occupe de l’affaire et se mette d’accord avec les assurances pour qu’elles incluent ça dans le contrat de l’assurance incendie, explique encore Vandeput.
Mais c’est aussi l’affaire des chasseurs. Selon l’Open VLD, ils ont une responsabilité par rapport à la population des sangliers. Leur idée? Faire un plan sanglier, dans lequel il est indiqué le nombre de sangliers à tirer, et s’ils n’atteignent pas ce nombre, ils reçoivent une amende. « Donnez à chaque chasseur un plan de descente (un plan qui montre le nombre d’animaux qui peuvent être tirés chaque année, ndlr). Et si un chasseur n’atteint pas sa note minimale, il devra contribuer aux dommages dans sa région via une amende » précise Vandeput.
Étant donné que le problème des sangliers se produit aussi en Wallonie, de telles propositions pourraient peut-être voir le jour si les sangliers continuent à créer des problèmes.