Des scientifiques russes ont découvert une nouvelle sorte de batterie qui devrait tenir cinquante ans. La batterie utilise du nickel 63, un des isotopes radioactifs du nickel. Pourtant, selon les scientifiques, la batterie peut-être utilisée en toute sécurité.
C’est l’équipe du professeur Yury Parkhomenko de la National University of Science and Technology (MISiS) de Moscou, l’équivalent russe de la MIT-Massachusetts Institute of Technology, qui a proposé la batterie. La production de cette batterie pourrait déjà commencer en 2017. Au début, elles seront utilisées pour les satellites, mais aussi dans les pacemaker par exemple.
Mais qui sait? La technologie pourrait également être utilisée dans les voitures. Ou imagine: on pourrait peut-être bientôt avoir des smartphones qu’il ne faudrait plus jamais recharger!
Nickel 63
La batterie utilise du nickel 63, un des isotopes radioactifs du nickel. Le nickel 63 n’existe pas dans la nature et doit être créé en irradiant du nickel 62 avec des neutrons dans un réacteur nucléaire. Le nickel 62, quant à lui, est produit lors de la désintégration radioactive du cobalt 62 et du cuivre 62. Plusieurs entreprises russes produiront ces nouvelles batteries sous l’oeil vigilant de l’Agence fédérale russe de l’énergie atomique. Le nickel 63 sera produit dans le réacteur nucléaire de recherche de l’Université polytechnique de Tomsk.