Oh noon! Prison Break c’est fini, alors adieu les tatouages ou la prison de Fox River, et surtout adieu Michael Scotfield

Neuf ans après, on a pu retrouver Michael et la fine équipe de Prison Break. L’épisode final, c’était mercredi, et même si on a eu quelques surprises, le Revival n’a pas rencontré le succès tant attendu. Après un matage intempestif des épisodes, on ne peut s’empêcher de se dire que Prison Break a malgré tout une vraie essence mais que d’un point de vue du scénario, ça reste un tantinet décevant. Retour sur cinq saisons de vie à la Prison de Fox River (et ailleurs aussi).

On ne va pas se mentir, faire revivre Prison Break, ce n’était pas forcément une bonne idée. Même si on était contents de retrouver les frères Scotfield, le Revival n’a pas été à la hauteur des deux premières saisons. Il a néanmoins permis de profiter une dernière fois de notre beau et vaillant héros Michael. Mais surtout, il nous a permis de lui offrir un adieu digne de ce nom.

Les prolongations ont une fin

Il est vrai qu’on avait eu du mal de se remettre de la mort inattendue de Michael dans la saison 4, mais le faire revivre neuf ans plus tard, pas sûr que c’était si utile. Finalement, on se dit même que Paul Scheuring, le créateur de la série, aurait eu tout intérêt à ne pas dépasser sa deuxième saison.Si la fiction imaginée à la Prison de Fox River était, au départ, une bonne idée, elle demandait une fin rapide et surtout pas de prolongations à n’en plus finir. C’est surtout ça, la grosse déception de ce revival.
Prison Break

Des audiences décevantes

À vouloir faire de l’audience à tout prix d’une série à la base à succès, ils se sont juste pris une grosse claque. De retour le 4 avril dernier, la série a connu un démarrage très difficile au niveau des audiences, puisqu’elles se situaient bien en dessous des attentes suscitées par l’engouement des fans sur les réseaux sociaux. Au fil des épisodes, la moyenne d’audience était toujours assez basse même si il y a eu un certain engouement pour le dernier épisode, où les audiences ont enfin un peu remonté. Les chiffres ne sont cependant pas suffi à cacher la déception qu’à été ce Revival.

Les mêmes cartes rejouées

Pour commencer, la prétendue mort de Michael aurait pu être bien jouée si on n’avait pas eu droit au même scénario avec Sara dans la saison 3. Les mêmes ficelles nous ont purement donné l’impression de mises en scène usées, pour ne pas dire abusées. On avait l’impression que le Revival était fait de gros coups de pied voulant nous rappeler sans cesse que Prison Break était de retour.

D’abord, parce qu’on prend un malin plaisir à tenter de déchiffrer les nouveaux tattoos de notre héros et à comprendre pourquoi et comment il a feinté sa mort. Tout à coup, on a une envie irrépressible de retrouver la Prison de Fox River, là où tout a commencé.

Mais non, le Revival aest pour une fois allé droit au but, dès le premier épisode, on sait que Michael n’est pas mort et qu’il se fait passer pour un certain Kaniel Outis. On n’en sait pas beaucoup plus, mais après 40 minutes, les mystères s’empilent à une vitesse démente et les questions pullulent de partout dans notre tête.

Prison Break

Les rôles s’équilibraient enfin

Finalement, après plusieurs saisons où c’est toujours Michael qui avait les cartes en main, on ne peut pas nier que cette fois, notre héros s’est largement fait doubler et par moment se faisait même larguer. Mais dans ce dernier épisode, on était tout de même ravi de voir une lutte acharnée entre deux génies capables du meilleur comme du pire pour parvenir à leurs fins.

On parle bien sûr de Poséidon face à Michael, qui nous a depuis le début bien fait stresser. Pour une fois, il avait un adversaire de taille et on se demandait à la fin de chaque épisode comment Michael allait bien pouvoir s’en sortir. Dans le dernier épisode encore, Jacob a tenté à tout prix de garder Mike auprès de lui, mais Michael était plus déterminé que jamais à retrouver son fils.

Un rythme comme on l’espérait

Pour le reste, le revival s’est résumé à une succession de rebondissements, pour lesquels on attendait une seule et unique réponse: quid de toi Michael? Qu’est-ce qui t’a poussé à faire tout ce cinéma, qui se cache derrière tout ça et finalement, pourquoi tu n’as donné aucunes nouvelles à ta famille pendant tout ce temps? Heureusement, les réponses à nos questions ont vite fait écho et les épisodes nous emmenaient à chaque fois précisément là où on l’attendait. En même temps, avec neuf épisodes, il fallait carburer!

Et des retrouvailles bien travaillées

Quand on a un cœur d’artichaut, on a forcément été émue quand Michael et Lincoln se sont retrouvés, tout comme quand Sara a pu serrer son chéri dans les bras. On s’aperçoit aussi que tous les seconds rôles aussi nous avait manqué, à savoir Sucre, C-Note, en passant par T-Bag. Tous nous ont replongé directement dans ce qui donne à Prison Break son indéniable puissance.

Prison Break

La fin de la fin

On s’offre une happy ending pour tous les protagonistes, sauf évidemment pour Poséidon qui finit enfermer à la Prison de Fox River au même titre que T-Bag. Doit-on mentionner tous ceux perdus en cours de route, à savoir Ramal, Cyclop, ou notre chouchou Whip? Non, bien sûr, aussi vite morts, aussi vite oubliés.

En attendant, tous les méchants sont tombés pendant que les gentils se retrouvent tous réunis, en mode réunion de famille à la limite du gnan-gnan, où les sourires des uns et les sentiments des autres nous écœurent un peu. Mais finalement, on se dit surtout que c’est juste de ça qu’on avait besoin, pour terminer Prison Break en beauté.

Alors Prison Break tombera-t-il aux oubliettes ou peut-on s’attendre à une saison 6?

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