22.000 personnes ont dû récurer des chiottes: voilà pourquoi il faut toujours lire les termes et conditions des WiFi publics

Une expérience très gênante s’est déroulée il y a quelques jours au Royaume-Uni. Purple, une entreprise qui fournit des hotspots à plusieurs grandes enseignes, a décidé d’insérer une clause supplémentaire dans ses conditions générales d’utilisation. Résultat: 22.000 personnes se sont retrouvées à nettoyer des toilettes, des parcs, et à faire toutes sortes de choses absurdes, rien qu’en se connectant au WiFi sans réfléchir.

Comme tout le monde, lorsque tu te connectes au WiFi dans un endroit public, tu ne prends probablement pas le temps de lire les « termes et conditions d’utilisation » sur la première page. Trop pressé d’aller sur Facebook, tu appuies sur « accepter », sans trop réfléchir. Il faut dire que le texte est souvent long et ennuyeux, on te l’accorde. Après avoir lu cette histoire, tu feras très certainement plus attention à l’avenir.

Il y a quelques jours, Purple, une entreprise basée à Manchester au Royaume-Uni qui fournit du réseau WiFi à plusieurs grandes enseignes (Legoland, Outback Steakhouse et Pizza Express, entre autres), a décidé de tester un peu ses utilisateurs. Pendant deux semaines, elle a ajouté un point en plus dans ses conditions générales d’utilisation, juste « pour illustrer le manque de sensibilisation des consommateurs à ce qu’ils signent lorsqu’ils ont accès au WiFi gratuit ».

« Clause de service communautaire »

Résultat des courses? 22.000 personnes se sont retrouvées – sans rien comprendre – à récurer des toilettes publiques dans des festivals et autres événements, nettoyer des parcs locaux, vidanger manuellement des égouts, faire des câlins aux chiens et chats errants, ou encore peindre des coquilles d’escargots… pendant 1.000 heures. Comme le stipulait la « clause de service communautaire ».

À la fin de cette expérience, avouons-le très rigolote, Purple a même décidé de remettre un prix spécial aux gens qui avaient effectivement lu les termes et conditions et remarqué ce point. Une seule personne l’a reçu, oups.

Et ce n’est pas la première expérience qui prouve que les gens s’en calent complètement des conditions générales. En 2014, l’entreprise finlandaise spécialisée en cyber sécurité, F-Secure, avait fait une blague du même genre à Londres. Elle avait inséré dans les termes et conditions d’un hotspot qu’elle exploite une « Herod Clause », stipulant que toute personne qui voulait utiliser la connexion devait en échange donner son enfant aîné. En tout, six personnes avaient accepté sans lire, trash.

En réalité, en acceptant les termes et conditions, c’est un peu comme si tu signais officiellement un papier. Tu t’engages donc juridiquement à respecter tous les points pour lesquels tu as marqué ton accord. Tu l’auras compris, fais bien gaffe la prochaine fois!

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