Oups! Selon une nouvelle étude, un seul verre d’alcool par jour suffit à réduire la taille de notre cerveau

De nombreuses études s’accordent pour dire que la consommation d’alcool peut avoir un impact sur notre cerveau. Or, jusqu’à présent, il était surtout question d’une consommation importante, mais selon une nouvelle étude, une consommation modérée régulière suffirait à nuire à notre santé.

Nombreuses sont les personnes à consommer un à deux verres par jour, que ça soit pour accompagner un délicieux repas ou se relaxer après une journée de travail. Une habitude qui serait néfaste, selon une nouvelle étude, car même si la consommation d’alcool est modérée, elle suffirait à réduire le volume cérébral chez les personnes d’âge moyen et avancé.

Une atrophie cérébrale accélérée

Si notre cerveau diminue à mesure que l’on vieillit – c’est d’ailleurs pourquoi nos fonctions cognitives diminuent avec l’âge –, des facteurs extérieurs peuvent accélérer ou ralentir le processus. C’est notamment le cas de la consommation d’alcool.

« [Nous] montrons que les associations négatives entre la consommation d’alcool et la macrostructure et la microstructure du cerveau sont déjà apparentes chez les individus consommant en moyenne seulement une à deux unités d’alcool par jour, et deviennent plus fortes à mesure que la consommation d’alcool augmente », ont écrit les chercheurs dans leur article publié au sein de la revue Nature Communications.

Les chercheurs ont en effet découvert une corrélation négative entre la consommation d’alcool et le volume cérébral global, dont la matière grise, les zones du cerveau riches en neurones et autres cellules.

Ainsi, une unité d’alcool consommée – soit l’équivalent d’un verre de bière – couterait une demi-année de vieillissement cérébral à un quinquagénaire moyen. Alors qu’une consommation de deux unités d’alcool (une pinte) par jour équivaudrait à 2 ans. Le coût serait d’autant plus important pour les personnes qui ont une consommation d’alcool plus importante et régulière, pouvant aller jusqu’à une décennie entière.

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs de l’Université de Pennsylvanie et de l’Université du Wisconsin-Madison ont étudié durant une longue période les données de 35.000 résidents britanniques. Ces derniers ont rempli des questionnaires concernant leurs habitudes de consommations, ont accepté que leurs gènes soient étudiés et se sont soumis à des scintigraphies cérébrales.

Corrélation, mais pas de preuve de causalité

À noter cependant que ce type de recherche observationnelle ne permet pas de prouver que la consommation d’alcool a une incidence directe sur le rétrécissement du cerveau, mais qu’il existe cependant une corrélation entre les deux. D’autres études ont cependant déjà prouvé que la consommation chronique et excessive d’alcool était novice à court et à long terme.

Quant aux effets d’une consommation modérée, la question fait encore débat, mais des recherches récentes suggèrent qu’il n’existe pas de consommation d’alcool totalement sûre, et ce, de manière générale. Les résultats de l’étude des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie et de l’Université du Wisconsin-Madison appuient cette théorie.

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