Seul 1 ex-député sur 70 n’a pas demandé d’indemnités de sortie à la Chambre

De 4.000 à 5.000 euros par mois, durant 4 à 24 mois, parfois plus. Un système tout à fait légal mais qui fait polémique suite aux nombreuses affaires.

D’après les informations du Soir, 70 ex-députés, flamands et francophones, n’ont pu se recaser dans une autre assemblée. Ils ont donc droit à une une indemnité de sortie. Une rémunération mensuelle à peu près équivalente à leur ancien salaire.

Cette indemnité varie selon l’ancienneté du député. Si ce dernier a accompli une législature de 5 ans, il a droit par exemple à 10 mois d’indemnités. Cette rémunération se situe entre 4.500 et 5.000 euros par mois pour une durée maximale de 24 mois, soit 120.000 euros nets. En tout cas pour ceux qui dépendent du nouveau régime revu à la baisse en 2014. Sous l’ancien régime, l’indemnité pouvait aller jusqu’à 48 mois. C’est le cas de députés emblématiques comme Laurette Onkelinx (PS), Olivier Maingain (DéFi) ou encore Marcel Chéron (Ecolo).

Légal

Alors que la plupart se disaient hésitant à demander cette somme, Le Soir apprend que tous en ont fait la demande à l’exception du constitutionnaliste Francis Delpérée (Cdh). D’autres comme Olivier Maingain n’en prendront qu’une partie, tandis que certains se limiteront au nouveau régime.

Rappelons que cette indemnité est 100% légale. Les députés n’ont en effet pas droit aux allocations de chômage ne bénéficiant pas de statut social. C’est donc une sorte de préavis comme on pourrait le connaitre dans le privé.

Mais à l’heure des affaires, notamment celle de Nethys qui refait surface ces derniers jours, ces indemnités passent mal, la confiance en la politique étant proche du niveau zéro.

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